L’espionnage israélien contre les USA: un artifice pour contrer l’émigration des Israéliens vers l’Occident

Akil Cheikh Hussein
Les restrictions imposées par Washington sur l’octroi de visas d’entrée aux Etats-Unis ne sont pas dues à la crainte américaine vis-à-vis de l’espionnage israélien, mais à la crainte israélienne vis-à-vis de l’accroissement de l’émigration des Juifs israéliens vers les Etats-Unis.
Il n’existe dans le monde d’aujourd’hui, ni du passé, un pays qui, comme «Israël», jouit du soutien fourni par les Etats-Unis sur tous les plans et dans tous les domaines. C’est ce qui donne toute sa force à la thèse pour laquelle «Israël» serait le 51e «Etat» qui s’ajoute aux 50 Etats qui constituent les Etats-Unis.
Pourtant, les Israéliens espionnent les Etats-Unis, exactement comme le fait un «Etat» vis-à-vis d’un Etat ennemi. Les exemples ne manquent pas: L’un des plus célèbre est celui de Jonathan Pollard, ce Juif américain qui travaillait dans l’un des services de renseignement de la marine américaine avant d’être emprisonné depuis 28 ans pour avoir fourni au Mossad israélien des documents américains classés «top-secrets».
«Tel-Aviv» a attribué la nationalité israélienne à Pollard et les Sionistes ne cessent de mener des campagnes pour sa libération prétextant que son délit est insignifiant puisqu’il n’a fait que fournir des renseignements à un «Etat ami». Mais l’ex-secrétaire
américain à la défense, Gaspar Weinberger, n’est pas de cet avis: «En raison de la gravité des informations qu’il a vendues aux Israéliens, je ne puis imaginer un dégât plus grand que celui causé à la sécurité des Etats-Unis par l’accusé (Pollard)», a-t-il dit.
Il y a quelques jours, Newsweek a publié un rapport accusant «Israël» de s’être allé trop loin dans ses activités d’espionnage aux Etats-Unis. Se référant à de hauts responsables dans les services de renseignement américains, il a affirmé que ces activités «ont dépassé toutes les lignes rouges».
Peu de temps avant, cette affaire avait été débattue au Congrès suite à des pressions israéliennes en vue de l’abrogation d’une loi qui interdit l’accès libre des Israéliens aux Etats-Unis, surtout que le tiers de demandes présentées à cet effet par des Israéliens sont refusées. La raison de ce refus serait d’empêcher les agents du Mossad d’entrer aux Etats-Unis.
Des responsables israéliens ont tout naturellement nié cette accusation d’espionnage la qualifiant de grave, dure, mensongère et sordide… Certains d’entre eux n’ont pas hésité de dire que le rapport de Newsweek exhale une forte «odeur antisémite».
Quoi qu’il en soit, l’observateur neutre ne peut pas trouver étrange le recours des Etats alliés occidentaux à l’espionnage les uns contre les autres. Après les scandaleuses affaires d’espionnage américain contre les alliés occidentaux, les plus hauts responsables à Washington n’ont trouvé d’autres justifications que d’avancer que, de leur côté, les alliés espionnent également les Etats-Unis.
On sait bien que les alliances entre puissances impérialistes n’annulent pas le désir de chacune d’elle d’imposer son hégémonie au maximum possible. Elles n’empêchent non plus les collisions des intérêts qui peuvent conduire même à la guerre. Et on sait bien que notamment le registre israélien est à ce propos riche en matière d’affaires encore plus graves que le simple espionnage dirigé contre les alliés et protecteurs occidentaux.
En fait, «Israël» nourrit l’ambition d’instaurer son «Etat mondial». C’est cette ambition qui explique l’attaque menée, pendant la guerre de 1967, par l’aviation israélienne contre le navire-espion américain USS Liberty, bien que ce navire ait espionné l’armée
égyptienne pour le compte des Israéliens. Ces derniers n’ont pas hésité de voler des vedettes de la marine française dans le port de Cherbourg ainsi que des chasseurs britanniques alors qu’on les entrainait à piloter en Angleterre. Beaucoup d’autres affaires semblables, dont la disparition, dans la méditerranée, d’un navire américain armé de missiles nucléaires, sont occultées par les gouvernements occidentaux sous la pression des Israéliens.
D’où, il parait que cette histoire d’espionnage israélien contre les Etats-Unis n’est qu’une couverture d’une autre affaire beaucoup plus inquiétante pour les deux parties américaine et israélienne. En termes plus clairs, les restrictions visant l’entrée des Israéliens aux Etats-Unis s’inscrivent dans le cadre des inquiétudes israéliennes face à l’accroissement de l’émigration des Israéliens vers les Etats-Unis et l’Europe. Il ne s’agit donc pas d’une lutte contre l’espionnage, mais d’une lutte contre l’émigration des Israéliens vers les Etats-Unis.
Cela peut-être corroboré par une déclaration du ministre de la «Diaspora juive» indiquant que l’an dernier a enregistré l’émigration de dizaines de milliers de Juifs vers les États-Unis, la Grande-Bretagne et le Canada.
Ainsi que par un plan israélien en cours d’exécution actuellement en vue de transférer des dizaines de milliers de Juifs français vers «Israël». Et un autre plan visant à provoquer une guerre civile en Ukraine pour obliger des centaines de milliers de Juifs et de non-Juifs ukrainiens à émigrer vers «Israël».
Du reste, la propagande israélienne parait de plus en plus impuissante à promouvoir les mythes habituels en vue de sauvegarder la situation démographique des Juifs en Palestine. Mais le mythe des restrictions sur les visas n’est que l’une des dernières cartes destinées à parer à cette impuissance.
Source: french.alahednews
Les restrictions imposées par Washington sur l’octroi de visas d’entrée aux Etats-Unis ne sont pas dues à la crainte américaine vis-à-vis de l’espionnage israélien, mais à la crainte israélienne vis-à-vis de l’accroissement de l’émigration des Juifs israéliens vers les Etats-Unis.
Il n’existe dans le monde d’aujourd’hui, ni du passé, un pays qui, comme «Israël», jouit du soutien fourni par les Etats-Unis sur tous les plans et dans tous les domaines. C’est ce qui donne toute sa force à la thèse pour laquelle «Israël» serait le 51e «Etat» qui s’ajoute aux 50 Etats qui constituent les Etats-Unis.
Pourtant, les Israéliens espionnent les Etats-Unis, exactement comme le fait un «Etat» vis-à-vis d’un Etat ennemi. Les exemples ne manquent pas: L’un des plus célèbre est celui de Jonathan Pollard, ce Juif américain qui travaillait dans l’un des services de renseignement de la marine américaine avant d’être emprisonné depuis 28 ans pour avoir fourni au Mossad israélien des documents américains classés «top-secrets».
«Tel-Aviv» a attribué la nationalité israélienne à Pollard et les Sionistes ne cessent de mener des campagnes pour sa libération prétextant que son délit est insignifiant puisqu’il n’a fait que fournir des renseignements à un «Etat ami». Mais l’ex-secrétaire

Il y a quelques jours, Newsweek a publié un rapport accusant «Israël» de s’être allé trop loin dans ses activités d’espionnage aux Etats-Unis. Se référant à de hauts responsables dans les services de renseignement américains, il a affirmé que ces activités «ont dépassé toutes les lignes rouges».
Peu de temps avant, cette affaire avait été débattue au Congrès suite à des pressions israéliennes en vue de l’abrogation d’une loi qui interdit l’accès libre des Israéliens aux Etats-Unis, surtout que le tiers de demandes présentées à cet effet par des Israéliens sont refusées. La raison de ce refus serait d’empêcher les agents du Mossad d’entrer aux Etats-Unis.
Des responsables israéliens ont tout naturellement nié cette accusation d’espionnage la qualifiant de grave, dure, mensongère et sordide… Certains d’entre eux n’ont pas hésité de dire que le rapport de Newsweek exhale une forte «odeur antisémite».
Quoi qu’il en soit, l’observateur neutre ne peut pas trouver étrange le recours des Etats alliés occidentaux à l’espionnage les uns contre les autres. Après les scandaleuses affaires d’espionnage américain contre les alliés occidentaux, les plus hauts responsables à Washington n’ont trouvé d’autres justifications que d’avancer que, de leur côté, les alliés espionnent également les Etats-Unis.
On sait bien que les alliances entre puissances impérialistes n’annulent pas le désir de chacune d’elle d’imposer son hégémonie au maximum possible. Elles n’empêchent non plus les collisions des intérêts qui peuvent conduire même à la guerre. Et on sait bien que notamment le registre israélien est à ce propos riche en matière d’affaires encore plus graves que le simple espionnage dirigé contre les alliés et protecteurs occidentaux.
En fait, «Israël» nourrit l’ambition d’instaurer son «Etat mondial». C’est cette ambition qui explique l’attaque menée, pendant la guerre de 1967, par l’aviation israélienne contre le navire-espion américain USS Liberty, bien que ce navire ait espionné l’armée

D’où, il parait que cette histoire d’espionnage israélien contre les Etats-Unis n’est qu’une couverture d’une autre affaire beaucoup plus inquiétante pour les deux parties américaine et israélienne. En termes plus clairs, les restrictions visant l’entrée des Israéliens aux Etats-Unis s’inscrivent dans le cadre des inquiétudes israéliennes face à l’accroissement de l’émigration des Israéliens vers les Etats-Unis et l’Europe. Il ne s’agit donc pas d’une lutte contre l’espionnage, mais d’une lutte contre l’émigration des Israéliens vers les Etats-Unis.
Cela peut-être corroboré par une déclaration du ministre de la «Diaspora juive» indiquant que l’an dernier a enregistré l’émigration de dizaines de milliers de Juifs vers les États-Unis, la Grande-Bretagne et le Canada.
Ainsi que par un plan israélien en cours d’exécution actuellement en vue de transférer des dizaines de milliers de Juifs français vers «Israël». Et un autre plan visant à provoquer une guerre civile en Ukraine pour obliger des centaines de milliers de Juifs et de non-Juifs ukrainiens à émigrer vers «Israël».
Du reste, la propagande israélienne parait de plus en plus impuissante à promouvoir les mythes habituels en vue de sauvegarder la situation démographique des Juifs en Palestine. Mais le mythe des restrictions sur les visas n’est que l’une des dernières cartes destinées à parer à cette impuissance.
Source: french.alahednews
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