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Un mois depuis la fin de la bataille de Qalamoun: La résistance a réalisé ses objectifs

Un mois depuis la fin de la bataille de Qalamoun: La résistance a réalisé ses objectifs
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Un mois s'est écoulé depuis la fin de la bataille de Qalamoun. Cette bataille ne fut pas seulement importante pour l'armée syrienne, mais aussi pour le Hezbollah.

Quels sont les objectifs réalisés par la résistance à travers cette victoire au moment où «Israël» en examine toujours les causes ?

A l'exception de la bataille de Qosseir, aucune bataille en Syrie n'a été accompagnée d'une campagne politique et médiatique similaire à celle qui a accompagné la bataille de Qalamoun. La communauté internationale y a planché et fut choquée par la vitesse de la réussite de la résistance et de l'armée syrienne.
Cette bataille était déterminante en raison du site géographique de la zone. Cette dernière est limitrophe du Liban et utilisée par les groupes takfiris comme point de départ pour exporter le terrorisme vers le Liban, surtout pour frapper le milieu populaire de la résistance. La bataille n'était pas inscrite sur l'agenda des forces loyalistes, mais a été imposée à l'armée syrienne et au Hezbollah. En effet, à la suite du martyre de dizaines de civiles dans la Békaa et la Banlieue sud de Beyrouth et des tentatives des groupes armés de contrôler des sites militaires stratégiques, l'armée syrienne et le Hezbollah ont décidé de sécuriser les frontières libano-syriennes et de mettre fin à la menace des rebelles de Qalamoun.

Quels sont les objectifs réalisés par la résistance ?

De fait, la région de Qalamoun dans le rif de Damas était un fief essentiel pour les extrémistes les plus dangereux en Syrie, dont notamment les combattants du font Al-Nosra, de Daech, des brigades Abdallah Azzam, de la Brigade verte, de l'armée de l'Islam, des brigades de Qalamoun, des brigades de Qosseir et des brigades des Libres du Levant et d'autres.
Le Qalamoun et en raison de son site géographique adjacent de l'Anti-Liban, constitue un pont entre le Liban et la Syrie, et entre Damas et Homs et le désert. Ce qui importait le plus pour la résistance au Liban, c'était les voitures piégées qui menaçaient son milieu populaire et faisaient des dizaines de martyrs parmi les civils.
Dans un recensement effectué par les deux commandements de l'armée syrienne et du Hezbollah dans la région, à la suite de la fin de la bataille de Qalamoun, il s'est avéré que le nombre des voitures piégées saisies a atteint les 76 voitures, dont une majorité cambriolée au Liban. Ces voitures étaient garées près ou à l'intérieur de plus de 28 ateliers de fabrication de bombes.
Une source bien informée a indiqué au quotidien libanais Al-Akhbar, que «les voitures piégées saisies dans la région étaient en mesure de détruire des quartiers et des régions complètes à Beyrouth». Cependant, la bataille a changé la donne. En effet, l'exécution des opérations suicides est devenue plus compliquée qu'auparavant. Selon les mêmes statistiques, les combats ont abouti à la mort de plus de 16 des hauts responsables des groupes militaires actifs à Qalamoun, ainsi que de 300 chefs de groupuscules, de centaines de miliciens, la majorité d'étrangers en provenance des pays du Golfe.
De surcroit, 30 passages frontaliers via l'Anti-Liban ont été fermés et 2500 km2 de terrains ont été libérés, comprenant des villes essentielles telles que Yabroud, Nabek, Deir Atiyeh, Rankous, jarajir, Sahel, Flita, Hoch Arabe, Sarkha, Mazareh Rima, Jebbeh, Assalel-Ward, Ras el-Maarra et Maaloula.

Inquiétude israélienne et occidentale

«Israël» et les pays occidentaux ont surveillé de près la bataille de Qalamoun. L'ennemi israélien planche toujours sur les raisons de la victoire foudroyante de l'armée syrienne et de la résistance et leur capacité à sécuriser la frontière en un temps record, surtout que les rebelles recevaient un soutien militaire de grande envergure.
Dans les détails, les combattants du Hezbollah ont mené une bataille sur un territoire étranger et dans un milieu naturel et climat ardus. D'ailleurs les propos sur la faiblesse de l'armement des rebelles sont erronés. Des sources proches de l'alliance entre le Hezbollah et l'armée syrienne ont précisé que les belligérants de Qalamoun ont même utilisé des roquettes du type Cornet, lesquelles avaient détruit les tanks israéliens Merkava.
Ces sources ont indiqué à Al-Akhbar qu'«Israël et les Etats-Unis ont envoyé des journalistes étrangers à Qalamoun, surtout à la suite de la libération de Yabroud, afin de tenter de comprendre les raisons de la victoire fulgurante réalisée par l'armée et le Hezbollah». Parmi ces journalistes, des photographes et des correspondants d'une agence de presse internationale. Mais les photos prises sur place ont été confisquées.
Dans le même contexte, la chaine 1 de la télévision israélienne a qualifié la prise par l'armée syrienne et le Hezbollah de Yabroud, de «frappe morale très dure assénée aux factions de l'opposition syrienne. Une frappe à dimension stratégique».
Le reportage diffusé par la chaine israélienne sur «la chute de Yabroud», a précisé que cette ville était le dernier fief pour les rebelles dans tout le secteur frontalier entre la Syrie et le Liban. De ce fait, la plus importante répercussion de cet évènement réside dans la difficulté de transporter des équipements et des miliciens du Liban vers la Syrie, ainsi que des voitures piégées».

Le rôle décisif de la propagande

Les médias proches du Hezbollah ont joué un rôle primordial dans cette bataille. En effet, la guerre psychologique menée contre la partie adverse, conjointement avec chaque avancée sur le terrain, a été déterminante. Par exemple, avant la prise du contrôle de Yabroud par l'armée syrienne et le Hezbollah, les medias pro-résistance ont diffusé durant trois heures les images du pilonnage ainsi que des entretiens avec des officiers syriens. De même, les images de l'offensive et puis de la prise de la colline Maroun ont été diffusées en direct. Cette tactique a eu des effets négatifs sur le moral des rebelles, qui se sont échangés les accusations de traitrise via les médias sociaux.

Article paru dans le quotidien al-Akhbar, traduit par l'équipe du site

 

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