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L’Arabie saoudite de plus en plus isolée

L’Arabie saoudite de plus en plus isolée
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Par Samer R. Zoughaib

Au lendemain de son élection à la présidence de la République islamique d'Iran, en juin 2013, cheikh Hassan Rohani avait exprimé son souhait d'adopter une politique d'ouverture tous azimuts, y compris en direction de l'Arabie saoudite, dans le but de réduire les tensions régionales. Quelques semaines plus tard, son ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, affirmait qu'il était disposé à se rendre à Riyad si une invitation lui adressée. Mais les autorités saoudiennes ont fait la sourde oreille à tous ces appels. En automne dernier, lors de la reprise des négociations sur le dossier nucléaire entre l'Occident et l'Iran, l'Arabie saoudite est entrée dans une grande colère. Le ministre des Affaires étrangères, Saoud al-Fayçal, et l'ancien chef des services de renseignements, Bandar Ben Sultan, ont intensifié leur campagne contre Téhéran, et, fait sans précédent, ils ont critiqué ouvertement les Etats-Unis. Certains princes ont même tenu des propos à connotation sectaire, menant une campagne de propagande anti-iranienne en Occident, dans l'espoir de saboter les discussions entre les deux parties. L'Arabie saoudite avait exactement la même position qu'«Israël» sur ce dossier.
Mais c'était peine perdue. Découragée par la capacité de résistance de l'Iran face aux pressions et autres sanctions, et décidée à ne plus se lancer dans des aventures militaires coûteuses et incertaines, l'administration américaine avait pris sa décision: l'heure de la diplomatie avec l'Iran a sonné, après l'échec des menaces et des intimidations.

Entêtement saoudien

Même au plus fort de la campagne saoudienne politique, diplomatique et médiatique, l'Iran a continué à tendre la main au royaume. Le 3 décembre 2013, Mohammad Javad Zarif, en tournée dans des pays du Golfe, a estimé que l'Iran et l'Arabie saoudite devraient «travailler ensemble» pour promouvoir la stabilité au Moyen-Orient. «Je suis prêt à me rendre en visite en Arabie saoudite», a-t-il déclaré, indiquant toutefois que la date de cette visite restait à «convenir mutuellement». «Je visiterai bientôt» le royaume, a-t-il poursuivi, ajoutant que les relations irano-saoudiennes «devraient être élargies car nous considérons l'Arabie saoudite comme un pays très important dans la région et dans le monde islamique».
Le ministre iranien a tenté de convaincre l'Arabie que «le règlement de la question nucléaire est dans l'intérêt de tous les pays de la région et ne se fait aux dépens d'aucun pays de cette région». «Soyez rassurés, cet accord sert la stabilité et la sécurité de la région», a-t-il insisté à partir du Koweit.
Mais face à ces gestes d'ouverture et à ces appels explicites à une coopération régionale, Riyad a opposé une fin de non-recevoir. Les responsables saoudiens ont poursuivi leur lobbying en Occident et auprès de certains milieux politiques américains, pour tenter de torpiller les négociations avec l'Iran. En Syrie, le royaume a intensifié son aide financière, logistique et militaire aux groupes les plus extrémistes.

Le virage de Saoud al-Fayçal

Six mois plus tard, le même Saoud al-Fayçal, chef de file des faucons saoudiens, changeait complètement de ton. Le 13 mai dernier, il affirmait que son pays était prêt à «négocier» avec l'Iran pour améliorer les relations bilatérales. «L'Iran est un voisin, avec lequel on a des relations, et avec qui nous allons négocier», a-t-il déclaré, précisant qu'une invitation avait été envoyée à son homologue iranien à venir à Riyad. «Nous allons parler avec eux (les Iraniens) et nous espérons que les divergences, si elles existent, seront réglées de manière satisfaisante pour les deux pays», a-t-il dit. «Notre espoir est de voir l'Iran s'associer aux efforts pour rendre la région plus sûre et plus prospère, et non pas être un élément d'insécurité de cette même région», a encore dit le prince Saoud.
Les analystes expliquent ce revirement saoudien par l'échec des paris stratégiques de l'Arabie saoudite, qui visaient à isoler l'Iran sur les scènes régionale et internationale. Après des mois d'efforts subversifs, c'est finalement Riyad qui s'est retrouvé isolé:
- L'Arabie saoudite n'a pas réussi à convaincre ses plus proches alliés du Conseil de coopération du Golfe (CCG) de la pertinence de ses choix stratégiques contre l'Iran. Le CCG est pratiquement paralysé à cause de la querelle entre Riyad et Doha. Les dirigeants d'Oman, du Qatar, des Emirats arabes unis et, plus récemment, du Koweït, se sont tous rendus à Téhéran, pour ouvrir une nouvelle page avec l'Iran.
- Les tentatives saoudiennes de sabotage des négociations irano-occidentales ont échoué. En visite en Arabie fin mars, le président Barak Obama a expliqué aux dirigeants du royaume que la décision des Etats-Unis d'améliorer leurs relations avec Téhéran est sérieuse et définitive. D'ailleurs, les déclarations modérées de Saoud al-Fayçal sont intervenues à la veille d'une visite à Riyad du secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel. Lundi et mardi, responsables américains et iraniens se sont rencontrés à Genève, sans intermédiaires, à quelques jours de la reprise des négociations sur le nucléaire à Vienne.
- L'Iran a considérablement amélioré ses relations avec la Turquie, où s'est rendu, lundi, le président Hassan Rohani. En dépit des divergences entre Ankara et Téhéran sur la crise syrienne, les deux pays ont jeté les fondements d'une coopération stratégique dans plusieurs domaines.
- En Syrie, les rebelles extrémistes soutenus par les Saoudiens perdent du terrain face à l'Armée arabe syrienne. Et la réélection triomphale du président Bachar al-Assad a marqué l'échec de tous les paris saoudiens de renverser le régime syrien, ou même d'écarter son président.
- En Irak, le Premier ministre Nouri al-Maliki, proche de l'Iran, a remporté les élections législatives.
- Au Yémen, les houthites, proches de Téhéran, contrôlent désormais de vastes territoires à la frontière avec l'Arabie saoudite, et se rapprochent de la capitale Sanaa.
- A Bahreïn, la révolution la plus pacifique du monde arabe se poursuit, malgré la répression menée directement par les Saoudiens, via les forces du «bouclier de la péninsule», déployées sur l'île.

Toutes ces réalités montrent que l'Arabie saoudite se trouve dans une grave impasse stratégique.
C'est maintenant au tour de l'Iran de se faire prier avant d'accepter les appels du pied saoudiens. Il faudra d'abord s'entendre sur un ordre du jour, avant le début des discussions bilatérales souhaitées par Riyad. 

Source : French.alahednews

 

Comments

person sami24

l\arabie,vouer a la RESISTANCE

INCHALLAH,il est grand temps que l'Arabie retrouve ça seule et unique place au côté du noble peuple d'Iran,qui se donne entièrement à l'Islam. Nous les petits, les sans-grades, bennisons l'Iran,et nous espérons de tout coeur le retour de l'Arabie dans les chemins de la RESISTANCE,l'unique voie pour le renouveau, QUI TE DIRA? QUI SONT LES GENS DE LA DROITE?QUI SONT CE DE GAUCHE? l'arabie et l'Iran? Qu' allah vous unisses,Al-Qods attend !L'Islam attend! La Oumma attend ,alors? qu'Allah vous accorde l'éloquence,de djaffar(as)la patience de l'imam Ali,(as)Allah ouma salli à la Mohammed waali mohammed salam

person sami24

l'arabie,vouer a la RESISTANCE

INCHALLAH,il est grand TEMP que l'Arabie retrouve ça seule et unique place au cote du noble peuple d'Iran,qui se donne entièrement a ISLAM ,Nous les petit,les sans-grade bennisons l'Iran,et nous espérons de tout coeur le retour de l'Arabie dans les chemins de la RESISTANCE,l'unique voie pour le renouveau, QUI TE DIRA?QUI SONT LES GENS DE LA DROITE?QUI SONT CE DE GAUCHE?l'arabie et l'Iran? QU' allah vous unisses,AL QUODS ATTEND!L'ISLAM ATTEND!LA OUMMA ATTEND,ALORS?qu'Allah vous accorde l'éloquence,de djaffar(as)la patience de l'imam Ali,(as)Allah ouma salli à la Mohammed waali mohammed salam
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