Les lumières de la Révolution islamique enveloppent le monde
Akil Cheikh Hussein
Les guerres, les sanctions et les menaces permanentes n’ont pas réussi à empêcher l’Iran d’avancer dans tous les domaines.
Les révolutions dites «Grandes» en Occident ont brandi des slogans mensongers et fondé des Etats sans autre souci que l’expansion, l’asservissement des peuples et l’action visant à exterminer le genre humain. Quant à elle, la Révolution Islamique en Iran a réveillé, chez les peuples, l’espoir de retrouver leur liberté.
Au sujet des grandes révolutions, le climat intellectuel régnant pose les deux révolutions, américaine et française, et à un degré moindre, la révolution bolchévique, comme les plus importantes et celles qui ont eu le plus d’impact sur l’évolution de la situation dans les pays concernés et même partout dans le monde.
Cependant, il suffit pour ce climat de se libérer des idées reçues et des postulats qu’impose la propagande, pour qu’on s’aperçoive que la plus grande des révolutions, la plus importante et celle qui a le plus d’impact sur la destinée des gens dans le pays concerné et partout dans le monde n’est que la révolution qui a éclaté en Iran sous le
commandement de l’Imam Khomeiny.
Certes, il est difficile de dresser une liste qui résumerait les éléments de distinction de cette révolution. Quelques exemples suffisent pour prouver ce constat.
Aucune des révolutions mentionnées plus haut n’a pu, quelques années après son éclatement, poursuivre son attachement à ses principes fondateurs. Et cela si l’on suppose que ces principes n’étaient pas faux.
La révolution américaine a commencé comme une révolution pour la libération ou, plus exactement, comme un mouvement séparatiste vis-à-vis de la couronne britannique. L’Etat qu’elle a engendré a prétendu être une montagne dont le sommet envoie les lumières de la liberté vers le reste du monde. Pourtant, ces brillants slogans n’ont pas tardé de révéler leur véritable nature en tant que masque derrière lequel se cachent les plus ignobles des projets de banditisme, d’asservissement et d’hégémonie. Mais surtout de la volonté -exprimée par des notables américains dont H. Kissinger- d’exterminer la plus grande majorité des humains pour permettre à la petite minorité restante de vivre sous les signes de la prospérité.
La révolution française a débuté comme un mouvement visant à renverser une monarchie et instaurer une république. Avec tout ce que cela entraine comme slogans qui se sont révélés mensongers. Le roi a été remplacé par un «empereur (!)» qui a dopé, en dehors de l’Europe, le penchant colonialiste français, tout en faisant de l’Europe elle-même le théâtre, pour une longue période, d’une suite de guerres ayant fait des millions de morts.
Quant au rêve socialiste qui est à l’origine de la révolution bolchévique, il s’est évaporé sous les coups de failles dont, en premier lieu, les dirigeants du parti occupés par le pillage des biens publics pour les entasser dans les banques occidentales.
La ligne de l’Imam… La ligne de l’Islam authentique
Par contre, la révolution islamique en Iran n’a fait, un quart de siècle après le départ de son dirigeant, que s’attacher davantage à ses principes fondateurs représentés ordinairement par la «Ligne de l’Imam». Celle-ci n’est rien d’autre que la ligne de l’Islam car l’Imam, bien qu’il se distinguait -grâce à sa profonde connaissance de l’Islam et son ferme engagement au service de sa cause- par des qualités peu ordinaires pour ce qui est de sa grande capacité de concilier le texte religieux et les exigences de la réalité, devait sa distinction à l’Islam sous sa véritable forme authentique. C'est-à-dire à cet Islam dont la flamme est restée incandescente malgré de longs siècles de règne «monarchique féroce» qui, par la force de la falsification et de la tyrannie, ont couvert la quasi-totalité de l’histoire de la Nation islamique.
C’est cette ligne de l’Islam qui a permis la victoire face à la machine répressive du Chah. Une victoire qui n’était pas possible sans la place particulièrement centrale du concept du martyre dans l’enseignement islamique ainsi que dans la conduite de ses adeptes à commencer par leurs dirigeantsd’hier et d’aujourd’hui. Et c’est cette ligne qui, après la victoire, a dicté les grandes lignes des politiques de la République Islamique.
Des victoires à l’intérieur et à l’extérieur
A l’intérieur, intérêt centré, à partir de modestes capacités matérielles, sur la construction et le véritable développement sur les plans économiques, sociaux et culturels, sur la base des véritables besoins de la société. Les exploits réalisés par la République Islamique dans ces domaines sont connus de tous, alors que des pays «islamiques» qui possèdent de grandes richesses ne font que gaspiller l’argent public pour réaliser des «exploits» eux-mêmes bien connus, mais dans un sens regrettable.
A l’extérieur, aide et soutien aux forces de la libération dans la région, tout particulièrement aux mouvements de résistance face au projet sioniste, et coopération avec les forces internationales opposées aux plans hégémoniques de l’impérialisme.
Ces politiques ont suscité et suscitent toujours la peur des forces de l’hégémonie mondiale et leurs marionnettes dans la région qui ont tout mis en œuvre pour battre la République Islamique. Pourtant, la guerre injuste menée contre l’Iran par l’ancien régime irakien inconditionnellement soutenu par le camp de l’arrogance mondiale et régionale a été vouée à l’échec. De même que les sanctions, les pressions et les menaces militaires américaines et israéliennes permanentes qui n’ont pas pu éteindre la flamme de la révolution ni empêcher son rayonnement d’aller beaucoup plus loin que les frontières de l’Iran.
Changement des équations internationales
Personne n’ignore maintenant que l’invasion de l’Afghanistan et de l’Irak, ainsi que le déploiement de bases militaires dans la région sont des tentatives ratées visant à encercler l’Iran militairement. Et que les guerres israéliennes contre le Liban et Gaza –surtout la guerre de 2006-, le Printemps arabe, la guerre contre la Syrie et les phénomènes takfiri sont des tentatives ratées visant à endiguer la vivacité de l’«éveil» (Sahwa) dans le monde islamique.
Un «éveil» qui a commencé à obliger l’axe du mal américain à reculer et à favoriser l’émergence des équilibres internationaux sur la base du refus de l’unilatéralisme américain au profit d’une multipolarité plus conforme aux intérêts des peuples.
Source: french.alahednews.com
Les guerres, les sanctions et les menaces permanentes n’ont pas réussi à empêcher l’Iran d’avancer dans tous les domaines.
Les révolutions dites «Grandes» en Occident ont brandi des slogans mensongers et fondé des Etats sans autre souci que l’expansion, l’asservissement des peuples et l’action visant à exterminer le genre humain. Quant à elle, la Révolution Islamique en Iran a réveillé, chez les peuples, l’espoir de retrouver leur liberté.
Au sujet des grandes révolutions, le climat intellectuel régnant pose les deux révolutions, américaine et française, et à un degré moindre, la révolution bolchévique, comme les plus importantes et celles qui ont eu le plus d’impact sur l’évolution de la situation dans les pays concernés et même partout dans le monde.
Cependant, il suffit pour ce climat de se libérer des idées reçues et des postulats qu’impose la propagande, pour qu’on s’aperçoive que la plus grande des révolutions, la plus importante et celle qui a le plus d’impact sur la destinée des gens dans le pays concerné et partout dans le monde n’est que la révolution qui a éclaté en Iran sous le
commandement de l’Imam Khomeiny. Certes, il est difficile de dresser une liste qui résumerait les éléments de distinction de cette révolution. Quelques exemples suffisent pour prouver ce constat.
Aucune des révolutions mentionnées plus haut n’a pu, quelques années après son éclatement, poursuivre son attachement à ses principes fondateurs. Et cela si l’on suppose que ces principes n’étaient pas faux.
La révolution américaine a commencé comme une révolution pour la libération ou, plus exactement, comme un mouvement séparatiste vis-à-vis de la couronne britannique. L’Etat qu’elle a engendré a prétendu être une montagne dont le sommet envoie les lumières de la liberté vers le reste du monde. Pourtant, ces brillants slogans n’ont pas tardé de révéler leur véritable nature en tant que masque derrière lequel se cachent les plus ignobles des projets de banditisme, d’asservissement et d’hégémonie. Mais surtout de la volonté -exprimée par des notables américains dont H. Kissinger- d’exterminer la plus grande majorité des humains pour permettre à la petite minorité restante de vivre sous les signes de la prospérité.
La révolution française a débuté comme un mouvement visant à renverser une monarchie et instaurer une république. Avec tout ce que cela entraine comme slogans qui se sont révélés mensongers. Le roi a été remplacé par un «empereur (!)» qui a dopé, en dehors de l’Europe, le penchant colonialiste français, tout en faisant de l’Europe elle-même le théâtre, pour une longue période, d’une suite de guerres ayant fait des millions de morts.
Quant au rêve socialiste qui est à l’origine de la révolution bolchévique, il s’est évaporé sous les coups de failles dont, en premier lieu, les dirigeants du parti occupés par le pillage des biens publics pour les entasser dans les banques occidentales.
La ligne de l’Imam… La ligne de l’Islam authentique
Par contre, la révolution islamique en Iran n’a fait, un quart de siècle après le départ de son dirigeant, que s’attacher davantage à ses principes fondateurs représentés ordinairement par la «Ligne de l’Imam». Celle-ci n’est rien d’autre que la ligne de l’Islam car l’Imam, bien qu’il se distinguait -grâce à sa profonde connaissance de l’Islam et son ferme engagement au service de sa cause- par des qualités peu ordinaires pour ce qui est de sa grande capacité de concilier le texte religieux et les exigences de la réalité, devait sa distinction à l’Islam sous sa véritable forme authentique. C'est-à-dire à cet Islam dont la flamme est restée incandescente malgré de longs siècles de règne «monarchique féroce» qui, par la force de la falsification et de la tyrannie, ont couvert la quasi-totalité de l’histoire de la Nation islamique.
C’est cette ligne de l’Islam qui a permis la victoire face à la machine répressive du Chah. Une victoire qui n’était pas possible sans la place particulièrement centrale du concept du martyre dans l’enseignement islamique ainsi que dans la conduite de ses adeptes à commencer par leurs dirigeantsd’hier et d’aujourd’hui. Et c’est cette ligne qui, après la victoire, a dicté les grandes lignes des politiques de la République Islamique.
Des victoires à l’intérieur et à l’extérieur
A l’intérieur, intérêt centré, à partir de modestes capacités matérielles, sur la construction et le véritable développement sur les plans économiques, sociaux et culturels, sur la base des véritables besoins de la société. Les exploits réalisés par la République Islamique dans ces domaines sont connus de tous, alors que des pays «islamiques» qui possèdent de grandes richesses ne font que gaspiller l’argent public pour réaliser des «exploits» eux-mêmes bien connus, mais dans un sens regrettable.
A l’extérieur, aide et soutien aux forces de la libération dans la région, tout particulièrement aux mouvements de résistance face au projet sioniste, et coopération avec les forces internationales opposées aux plans hégémoniques de l’impérialisme.
Ces politiques ont suscité et suscitent toujours la peur des forces de l’hégémonie mondiale et leurs marionnettes dans la région qui ont tout mis en œuvre pour battre la République Islamique. Pourtant, la guerre injuste menée contre l’Iran par l’ancien régime irakien inconditionnellement soutenu par le camp de l’arrogance mondiale et régionale a été vouée à l’échec. De même que les sanctions, les pressions et les menaces militaires américaines et israéliennes permanentes qui n’ont pas pu éteindre la flamme de la révolution ni empêcher son rayonnement d’aller beaucoup plus loin que les frontières de l’Iran.
Changement des équations internationales
Personne n’ignore maintenant que l’invasion de l’Afghanistan et de l’Irak, ainsi que le déploiement de bases militaires dans la région sont des tentatives ratées visant à encercler l’Iran militairement. Et que les guerres israéliennes contre le Liban et Gaza –surtout la guerre de 2006-, le Printemps arabe, la guerre contre la Syrie et les phénomènes takfiri sont des tentatives ratées visant à endiguer la vivacité de l’«éveil» (Sahwa) dans le monde islamique.
Un «éveil» qui a commencé à obliger l’axe du mal américain à reculer et à favoriser l’émergence des équilibres internationaux sur la base du refus de l’unilatéralisme américain au profit d’une multipolarité plus conforme aux intérêts des peuples.
Source: french.alahednews.com
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