Le dernier faux calcul de certaines figures du 14 Mars…
Par Soraya Hélou
L’empressement du chef des Forces Libanaises Samir Geagea et de certaines figures du 14 Mars à réclamer l’intégration du Liban au sein de la coalition internationale chargée de combattre «Daech» a des motivations particulières.
Sans vouloir mettre en doute la volonté de ces figures de combattre «Daech»- bien que jusqu’à très récemment, elles continuaient à minimiser le danger que représente cette organisation terroriste-, cet enthousiasme à demander au Liban de faire partie de cette coalition ne peut que soulever des interrogations.
Le chef des Forces libanaises a même été encore plus loin, allant jusqu’à affirmer que le fait de ne pas demander au commandement de la coalition conduite par les Américains de bombarder les positions de «Daech» dans le jurd de Ersal «de trahison nationale».
Pourquoi ce soudain souci de l’armée au point d’exiger qu’elle soit aidée par la coalition internationale? Investigations faites, le fin mot de l’affaire est dans certaines rumeurs
qui ont circulé à New York dans les coulisses des réunions de l’Assemblée générale des Nations unies.
Bien entendu, cette année, la session ordinaire qui se tient généralement au mois de septembre a été marquée par le fantôme de «Daech» qui hantait toutes les débats et tous les entretiens bilatéraux et autres.
La plupart des délégations occidentales étaient en effet soucieuses de s’informer sur cette organisation, son mode de pensée, sa façon de recruter et surtout ses membres ainsi que leurs déplacements notamment dans les pays européens.
Français, Anglais, Italiens, Allemands, tous posaient les mêmes questions aux délégations arabes considérées comme spécialistes de ces mouvements qui, en principe, ont pour origine le monde arabo-islamique.
Mais une question en apparence anodine était aussi posée incidemment, un peu sur le ton de la plaisanterie aux interlocuteurs libanais. Elle se résumait ainsi: quelle serait la position du Liban si les avions de la coalition bombardaient au passage les positions du Hezbollah en Syrie?
Cette question n’est pas tombée dans l’oreille de sourds. Elle a été bien enregistrée par la délégation libanaise, qui n’a certes pas donné de réponse claire car ceux qui posaient la question n’en attendaient. Tout ce qu’ils voulaient c’était donner des indices aux Libanais sur un scénario éventuel qui pourrait se préciser au cours des mois à venir.
Il est ainsi apparu que certaines parties occidentales arabes et régionales sont en train de réfléchir à la possibilité pour la coalition internationale de profiter des raids contre les positions de «Daech» en Irak et en Syrie pour bombarder les combattants du Hezbollah en Syrie, tout comme ils ont frappé, en principe par mégarde, des positions des hommes de sayed Moqtada Sadr en Irak.
Premiers informés de ce genre de projet, certaines figures du 14 Mars ont aussitôt saisi l’opportunité commençant à paver le terrain pour un tel scénario.
Ces figures pensent qu’en poussant le Liban à entrer de plain pied dans la coalition internationale, elles facilitent ainsi la possibilité d’ouvrir la voie à des bombardements contre le Hezbollah, le poussant ainsi à retirer ses hommes de Syrie et affaiblissant sa position politique.
En réalité, «Daech» ou «Nosra», militaires enlevés et possibilités de réveiller des cellules dormantes dans plusieurs régions du pays, tout cela importe peu à ces figures du 14 Mars qui n’ont qu’une obsession, une hantise et un souci: comment affaiblir le Hezbollah, même si cela devait coûter cher au Liban et aux Libanais.
Depuis des années, et plus précisément depuis 2006, c’est le même projet qui les occupe et pour lequel elles sont prêtes à sacrifier la souveraineté du Liban, la paix civile, l’entente nationale et tout le reste.
Ces figures du 14 Mars voient donc dans les raids de la coalition la possibilité de réaliser enfin leur éternel objectif, sachant que dans la foulée des raids, la coalition pourrait aussi frapper les forces du régime syrien réalisant ainsi le rêve de ces figures du 14 Mars.
Bien entendu, il ne leur vient pas à l’idée que la coalition, et les Etats-Unis en particulier, a un autre agenda qui n’a rien à voir avec leurs projets et leurs rêves.
De plus, le Hezbollah et le régime syrien font partie d’un axe qui n’est pas prêt à se laisser faire et qui, au fond, est le seul à véritablement combattre «Daech» et ses semblables.
Une fois de plus, ces figures du 14 Mars sont sur le point de vivre une nouvelle déception, tout simplement parce qu’elles n’arrêtent pas de faire les mauvais paris et de prendre leurs désirs pour des réalités.
Source: french.alahednews
L’empressement du chef des Forces Libanaises Samir Geagea et de certaines figures du 14 Mars à réclamer l’intégration du Liban au sein de la coalition internationale chargée de combattre «Daech» a des motivations particulières.
Sans vouloir mettre en doute la volonté de ces figures de combattre «Daech»- bien que jusqu’à très récemment, elles continuaient à minimiser le danger que représente cette organisation terroriste-, cet enthousiasme à demander au Liban de faire partie de cette coalition ne peut que soulever des interrogations.
Le chef des Forces libanaises a même été encore plus loin, allant jusqu’à affirmer que le fait de ne pas demander au commandement de la coalition conduite par les Américains de bombarder les positions de «Daech» dans le jurd de Ersal «de trahison nationale».
Pourquoi ce soudain souci de l’armée au point d’exiger qu’elle soit aidée par la coalition internationale? Investigations faites, le fin mot de l’affaire est dans certaines rumeurs
qui ont circulé à New York dans les coulisses des réunions de l’Assemblée générale des Nations unies. Bien entendu, cette année, la session ordinaire qui se tient généralement au mois de septembre a été marquée par le fantôme de «Daech» qui hantait toutes les débats et tous les entretiens bilatéraux et autres.
La plupart des délégations occidentales étaient en effet soucieuses de s’informer sur cette organisation, son mode de pensée, sa façon de recruter et surtout ses membres ainsi que leurs déplacements notamment dans les pays européens.
Français, Anglais, Italiens, Allemands, tous posaient les mêmes questions aux délégations arabes considérées comme spécialistes de ces mouvements qui, en principe, ont pour origine le monde arabo-islamique.
Mais une question en apparence anodine était aussi posée incidemment, un peu sur le ton de la plaisanterie aux interlocuteurs libanais. Elle se résumait ainsi: quelle serait la position du Liban si les avions de la coalition bombardaient au passage les positions du Hezbollah en Syrie?
Cette question n’est pas tombée dans l’oreille de sourds. Elle a été bien enregistrée par la délégation libanaise, qui n’a certes pas donné de réponse claire car ceux qui posaient la question n’en attendaient. Tout ce qu’ils voulaient c’était donner des indices aux Libanais sur un scénario éventuel qui pourrait se préciser au cours des mois à venir.
Il est ainsi apparu que certaines parties occidentales arabes et régionales sont en train de réfléchir à la possibilité pour la coalition internationale de profiter des raids contre les positions de «Daech» en Irak et en Syrie pour bombarder les combattants du Hezbollah en Syrie, tout comme ils ont frappé, en principe par mégarde, des positions des hommes de sayed Moqtada Sadr en Irak.
Premiers informés de ce genre de projet, certaines figures du 14 Mars ont aussitôt saisi l’opportunité commençant à paver le terrain pour un tel scénario.
Ces figures pensent qu’en poussant le Liban à entrer de plain pied dans la coalition internationale, elles facilitent ainsi la possibilité d’ouvrir la voie à des bombardements contre le Hezbollah, le poussant ainsi à retirer ses hommes de Syrie et affaiblissant sa position politique.
En réalité, «Daech» ou «Nosra», militaires enlevés et possibilités de réveiller des cellules dormantes dans plusieurs régions du pays, tout cela importe peu à ces figures du 14 Mars qui n’ont qu’une obsession, une hantise et un souci: comment affaiblir le Hezbollah, même si cela devait coûter cher au Liban et aux Libanais.
Depuis des années, et plus précisément depuis 2006, c’est le même projet qui les occupe et pour lequel elles sont prêtes à sacrifier la souveraineté du Liban, la paix civile, l’entente nationale et tout le reste.
Ces figures du 14 Mars voient donc dans les raids de la coalition la possibilité de réaliser enfin leur éternel objectif, sachant que dans la foulée des raids, la coalition pourrait aussi frapper les forces du régime syrien réalisant ainsi le rêve de ces figures du 14 Mars.
Bien entendu, il ne leur vient pas à l’idée que la coalition, et les Etats-Unis en particulier, a un autre agenda qui n’a rien à voir avec leurs projets et leurs rêves.
De plus, le Hezbollah et le régime syrien font partie d’un axe qui n’est pas prêt à se laisser faire et qui, au fond, est le seul à véritablement combattre «Daech» et ses semblables.
Une fois de plus, ces figures du 14 Mars sont sur le point de vivre une nouvelle déception, tout simplement parce qu’elles n’arrêtent pas de faire les mauvais paris et de prendre leurs désirs pour des réalités.
Source: french.alahednews
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