Les élections partielles aux USA: Un pas vers plus de tension sur la scène internationale

Par Akil Cheikh Hussein
Après l'accaparement par les Républicains de la majorité des sièges dans les deux chambres du Congrès, les pouvoirs législatifs et exécutifs du président Obama ont régressé et les Etats-Unis sont acculés à faire face à des choix difficiles dont l'abandon de la politique des guerres soft et le retour aux interventions directes. C'est la volonté des «forces de l'ombre» qui s'intéressent principalement à l'investissement dans la guerre comme moyen privilégié d'enrichissement et de domination.
Entrée glorieuse dans la Maison blanche due à l'échec des politiques du président sortant et au fait que les électeurs s'accrochent à un espoir peu raisonnable de voir venir un nouveau président qui redonnerait aux Etats-Unis leur prestige fuyant. Un président élu assez puissant pour décrocher un second mandat, puis des élections partielles l'ajoutent à la liste des présidents ratés et l'obligent à passer les deux années qui lui restent au pouvoir en «cohabitation» difficile et un partage des pouvoirs avec ses adversaires.
Il s'agit là d'une scène qui se répète depuis plus de trente ans et qui devient ordinaire sous les mandats de tous les présidents qui se sont succédé à la tête des Etats-Unis depuis Ronald Reagan. Une scène qui se répète et traduit, probablement, l'échec de la classe politique américaine d'éviter les symptômes de vieillesse qui commencent à empêcher les Etats-Unis de continuer de se gérer eux-mêmes et de diriger le monde.
Cohabitation difficile
Les Républicains ont gagné les élections de mi-mandat qui se sont déroulées mardi 4 novembre en emportant la majorité des sièges au Sénat et en conservant la majorité dans le parlement qu'ils dominaient depuis 2010.
C'est ainsi que le président Obama a été sanctionné par les membres du Congrès sans que ne s'intercèdent en sa faveur ses succès sur le plan de la réforme sur la santé, au niveau de la baisse du chômage ou de la croissance des taux de développement. Ou dans le fait de transformer les slogans de la liberté et de la démocratie en leviers pour des contre-révolutions qui ne sont en vérité qu'une forme nouvelle des guerres américaines contre les peuples du monde.
Les Républicains ont profité de certains scandales comme les révélations au sujet des activités illégales de la NSA, ou de certains faits comme le flux d'immigrés clandestins à travers les frontières mexicaines, ou la contamination de quelques Américains par le virus Ebola. Mais ils ont tiré le plus grand profit de ce qu'ils considèrent comme un échec subi par Obama dans la gestion des dossiers des conflits en cours au Moyen-Orient et en Ukraine.
Les questions qui se posent maintenant sont centrées sur les perspectives de la cohabitation entre la Maison blanche et le Congrès pendant les deux années à venir. De leur côté, les réponses portent généralement sur la réduction des prérogatives législatives et exécutives d'Obama et la possibilité qu'il a de le compenser relativement par son droit au véto et en légiférant par "décrets présidentiels".
A signaler que la réussite de la cohabitation pourrait être possible dans la mesure où les deux parties arriveraient à éviter les questions au sujet desquelles il leur est difficile de s'entendre, pour ainsi se contenter de celles au sujet desquelles elles s'accordent plus facilement en raison de leur caractère marginal ou peu radical.
Pourtant, une telle cohabitation sous les signes d'une concordance de forme n'est qu'une façon de ne pas regarder en face les échéances difficiles qu'attendent les Etats-Unis sur les deux plans intérieur, en rapport avec la crise financière, et extérieur, en rapport avec le recul de l'influence de Washington dans les conditions de la rapide montée de la Russie et de la Chine, suivies par les autres pays du Brics. Mais aussi dans les conditions des conflits de plus en plus acharnés au Moyen-Orient.
D'où, il est possible de dire que, perdant avec son parti démocrate les élections de mi-mandat- Obama n'est pas le plus malchanceux parmi les présidents américains. Cette perte reste indéfiniment meilleure que des élections gagnées qui lui donneraient l'impression d'être assez puissant pour poursuivre ses politiques qui irritent ses adversaires du parti républicain et ses concurrents du parti démocrate. Et qui irritent tout particulièrement ce qu'on appelle les "forces de l'ombre", ou la "main invisible", qui tiennent effectivement les reines du pouvoir à Washington.
La solution ultime : Assassiner Obama
En vérité, et en vertu des conflits qui se déroulent à l'intérieur de la classe politique, conflits qu'on n'arrive parfois pas, au moins en apparence, à résoudre démocratiquement, Obama était menacé -avant les élections- de se joindre à la liste de présidents américains comme John Kennedy, Abraham Lincoln et autres présidents qui ont été assassinés en cours de mandat en raison de leur indocilité vis-à-vis des «forces de l'ombre».
En effet, le Washington Post a révélé dernièrement qu'Obama subit trois fois plus de menaces sur sa vie que ses prédécesseurs, et que des failles découvertes dans son dispositif de sécurité montrent que le fait qu'il est toujours en vie n'est qu'une opportunité qui lui a été offerte pour qu'il change ses politiques.
Changer ses politiques ne signifie qu'une seule chose : Au lieu de ne pas s'attaquer à l'Iran, de ne pas intervenir directement en Syrie et de ne pas aller vers l'escalade en Ukraine et ailleurs, il lui faut lancer le maximum possible de guerres pour atteindre des objectifs stratégiques en liaison avec les exigences de l'hégémonie américaine sur le monde, et surtout avec la promotion des ventes américaines en matière d'armement.
En vérité, les politiques d'Obama ne sont pas tellement étrangères à cette orientation, même s'il préfère les mener en se cachant derrière un voile qui, chaque jour, devient de plus en plus transparent. Mais il parait que les «forces de l'ombre» n'hésitent pas à se jeter dans des aventures guerrières à large échelle qui pourraient être rentables pour le complexe militaro-industriel, même si leurs conséquences sont catastrophiques pour les peuples du monde et à leur tête, le peuple américain lui-même.
Source : Al-Ahednews
Après l'accaparement par les Républicains de la majorité des sièges dans les deux chambres du Congrès, les pouvoirs législatifs et exécutifs du président Obama ont régressé et les Etats-Unis sont acculés à faire face à des choix difficiles dont l'abandon de la politique des guerres soft et le retour aux interventions directes. C'est la volonté des «forces de l'ombre» qui s'intéressent principalement à l'investissement dans la guerre comme moyen privilégié d'enrichissement et de domination.
Entrée glorieuse dans la Maison blanche due à l'échec des politiques du président sortant et au fait que les électeurs s'accrochent à un espoir peu raisonnable de voir venir un nouveau président qui redonnerait aux Etats-Unis leur prestige fuyant. Un président élu assez puissant pour décrocher un second mandat, puis des élections partielles l'ajoutent à la liste des présidents ratés et l'obligent à passer les deux années qui lui restent au pouvoir en «cohabitation» difficile et un partage des pouvoirs avec ses adversaires.
Il s'agit là d'une scène qui se répète depuis plus de trente ans et qui devient ordinaire sous les mandats de tous les présidents qui se sont succédé à la tête des Etats-Unis depuis Ronald Reagan. Une scène qui se répète et traduit, probablement, l'échec de la classe politique américaine d'éviter les symptômes de vieillesse qui commencent à empêcher les Etats-Unis de continuer de se gérer eux-mêmes et de diriger le monde.
Cohabitation difficile
Les Républicains ont gagné les élections de mi-mandat qui se sont déroulées mardi 4 novembre en emportant la majorité des sièges au Sénat et en conservant la majorité dans le parlement qu'ils dominaient depuis 2010.
C'est ainsi que le président Obama a été sanctionné par les membres du Congrès sans que ne s'intercèdent en sa faveur ses succès sur le plan de la réforme sur la santé, au niveau de la baisse du chômage ou de la croissance des taux de développement. Ou dans le fait de transformer les slogans de la liberté et de la démocratie en leviers pour des contre-révolutions qui ne sont en vérité qu'une forme nouvelle des guerres américaines contre les peuples du monde.
Les Républicains ont profité de certains scandales comme les révélations au sujet des activités illégales de la NSA, ou de certains faits comme le flux d'immigrés clandestins à travers les frontières mexicaines, ou la contamination de quelques Américains par le virus Ebola. Mais ils ont tiré le plus grand profit de ce qu'ils considèrent comme un échec subi par Obama dans la gestion des dossiers des conflits en cours au Moyen-Orient et en Ukraine.
Les questions qui se posent maintenant sont centrées sur les perspectives de la cohabitation entre la Maison blanche et le Congrès pendant les deux années à venir. De leur côté, les réponses portent généralement sur la réduction des prérogatives législatives et exécutives d'Obama et la possibilité qu'il a de le compenser relativement par son droit au véto et en légiférant par "décrets présidentiels".
A signaler que la réussite de la cohabitation pourrait être possible dans la mesure où les deux parties arriveraient à éviter les questions au sujet desquelles il leur est difficile de s'entendre, pour ainsi se contenter de celles au sujet desquelles elles s'accordent plus facilement en raison de leur caractère marginal ou peu radical.
Pourtant, une telle cohabitation sous les signes d'une concordance de forme n'est qu'une façon de ne pas regarder en face les échéances difficiles qu'attendent les Etats-Unis sur les deux plans intérieur, en rapport avec la crise financière, et extérieur, en rapport avec le recul de l'influence de Washington dans les conditions de la rapide montée de la Russie et de la Chine, suivies par les autres pays du Brics. Mais aussi dans les conditions des conflits de plus en plus acharnés au Moyen-Orient.
D'où, il est possible de dire que, perdant avec son parti démocrate les élections de mi-mandat- Obama n'est pas le plus malchanceux parmi les présidents américains. Cette perte reste indéfiniment meilleure que des élections gagnées qui lui donneraient l'impression d'être assez puissant pour poursuivre ses politiques qui irritent ses adversaires du parti républicain et ses concurrents du parti démocrate. Et qui irritent tout particulièrement ce qu'on appelle les "forces de l'ombre", ou la "main invisible", qui tiennent effectivement les reines du pouvoir à Washington.
La solution ultime : Assassiner Obama
En vérité, et en vertu des conflits qui se déroulent à l'intérieur de la classe politique, conflits qu'on n'arrive parfois pas, au moins en apparence, à résoudre démocratiquement, Obama était menacé -avant les élections- de se joindre à la liste de présidents américains comme John Kennedy, Abraham Lincoln et autres présidents qui ont été assassinés en cours de mandat en raison de leur indocilité vis-à-vis des «forces de l'ombre».
En effet, le Washington Post a révélé dernièrement qu'Obama subit trois fois plus de menaces sur sa vie que ses prédécesseurs, et que des failles découvertes dans son dispositif de sécurité montrent que le fait qu'il est toujours en vie n'est qu'une opportunité qui lui a été offerte pour qu'il change ses politiques.
Changer ses politiques ne signifie qu'une seule chose : Au lieu de ne pas s'attaquer à l'Iran, de ne pas intervenir directement en Syrie et de ne pas aller vers l'escalade en Ukraine et ailleurs, il lui faut lancer le maximum possible de guerres pour atteindre des objectifs stratégiques en liaison avec les exigences de l'hégémonie américaine sur le monde, et surtout avec la promotion des ventes américaines en matière d'armement.
En vérité, les politiques d'Obama ne sont pas tellement étrangères à cette orientation, même s'il préfère les mener en se cachant derrière un voile qui, chaque jour, devient de plus en plus transparent. Mais il parait que les «forces de l'ombre» n'hésitent pas à se jeter dans des aventures guerrières à large échelle qui pourraient être rentables pour le complexe militaro-industriel, même si leurs conséquences sont catastrophiques pour les peuples du monde et à leur tête, le peuple américain lui-même.
Source : Al-Ahednews
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