Le «Printemps noir» frappe aux portes des Etats-Unis

Par Akil Cheikh Hussein
Les élites noires qui occupent des positions éminentes dans les appareils de l'administration américaine sont devenues des outils au service des politiques discriminatoires des Etats-Unis. Mais le mouvement de protestation qui, avec une large participation de la part des Blancs, gagne le pays en ce moment pour condamner les crimes commis contre les Noirs américains. Il possède de véritables chances de se transformer en un «Printemps américain» qui pourrait donner un sens aux concepts de liberté et de démocratie tant et tant utilisés par les Etats-Unis pour faire aboutir leurs plans sataniques.
Michael Brown, en Août dernier. Quelques jours avant lui, Eric Garner, et quelques jours après
lui, l'enfant qui a été descendu pendant qu'il jouait avec un faux revolver en plastique. Et tant d'autres comme Amadou Diallo qui a été tué devant chez lui par 41 balles tirées par la police. Ils ne sont que quelques-uns parmi des centaines de Noirs américains tués chaque année par des policiers qui profitent d'une totale impunité.
Ajoutés à beaucoup d'autres modalités de répression et de marginalisation que subissent les descendants des esclaves qu'on capturait en Afrique pour travailler dans les fermes des colons blancs au Sud des Etats-Unis avant d'être «libérés» pendant la guerre civile, par les Nordiques (Yankees), pour les faire travailler comme esclaves dans leurs usines, les crimes actuels interviennent cent ans après la loi qui a aboli l'esclavage et plus de cinquante ans après celle qui a mis fin à la discrimination raciale. Elles témoignent naturellement du fait que ces deux lois n'étaient qu'une fine membrane qui laisse transparaitre non seulement la continuité de l'esclavage et de la discrimination, mais également le fait que la «chasse» aux Noirs est devenue une activité prééminente de la police américaine soutenue par les responsables américains.
Obama et ses semblables parmi les Noirs sont des outils aux mains des racistes blancs
Mais qui sont ces responsables américains qui protègent les policiers et font abstraction de leurs exactions ? Il n'est plus facile maintenant de criminaliser les responsables blancs et, du coup, on ne peut plus parler aisément de discrimination raciale aux Etats-Unis. La raison est simple : Des Noirs occupent maintenant de hauts postes dans les institutions de l'administration américaine. Des gouverneurs d'Etats, des maires, des ministres des affaires étrangères et de la guerre, des chefs d'Etats-majors, des grands fonctionnaires dans les agences de sécurité et des renseignements, des parlementaires et des sénateurs au Congrès. Même la Maison blanche est dirigée par un président noir.
Y-a-t-il de plus gros argument pour illustrer la puissance du mensonge selon lequel la discrimination raciale aux Etats-Unis est devenue du passé ? Y-a-t-il une manière d'innocenter les véritables coupables aussi solide que la réalité représentée par le fait que celui qui détient le pouvoir suprême aux Etats-Unis est noir de peau ?
Lorsque le président Obama se penche sur la question, il suit à la lettre les discours adoptés par les fanatiques parmi les Blancs : Il met le tueur et la victime dans le même panier et il dénonce la violence d'où qu'elle vienne du fait que la priorité est de sauvegarder l'ordre public !
Ce qui se passe est un «daéchisme» qu'on applique aussi aux Etats-Unis. Tout comme «Daech» qui persécute les Arabes et les Musulmans et accomplit les sales tâches qui lui sont dictées par Washington et ses alliés, l'élite noire aux Etats-Unis se charge de la répression raciste des Noirs.
Danser sur le tranchant du sabre
Ces machinations ressemblent à la dangereuse danse sur le tranchant du sabre. Si les autorités américaines avaient pu affaiblir la cause des Noirs en mettant sur le devant de la scène cette élite noire qui trahit les causes de son peuple, celles-ci ne sont plus qu'une partie de la crise qui frappe la société américaine sur les plans de la guerre, de la politique, de l'économie et de la morale.
En effet, les assassinats qui visent les Noirs ont secoué les sentiments de dizaines de millions d'Américains et ont engendré un mouvement populaire qui, au-delà de seuls Noirs, a mobilisé les Américains d'origine hispanique et même des Anglo-saxons déshérités qui participent activement aux manifestations qui ont envahi les villes américaines.
Il ne s'agit plus aux Etats-Unis de la seule discrimination raciale contre les Noirs. La discrimination et la marginalisation économiques et sociales frappent plus de cent millions Américains blancs en proie à la pauvreté, à la fermeture d'horizons de vie et à l'impossibilité de respirer.
Le peuple américain veut respirer. Il veut se débarrasser de cette lourde réalité imposée par l'alliance des banques, des firmes géantes et de leurs outils de main dont les élites noires. Ce sont là les devises du mouvement populaire qui envahit les Etats-Unis d'aujourd'hui. Un mouvement qui annonce un "Printemps américain noir" caractérisé par le fait qu'il jouit d'une authenticité et d'un élan révolutionnaire qu'on ne trouve pas dans ces formes multicolores de faux printemps dans lesquels Washington a pu embourber tant de peuples partout dans le monde.
Source : Al-Ahednews
Les élites noires qui occupent des positions éminentes dans les appareils de l'administration américaine sont devenues des outils au service des politiques discriminatoires des Etats-Unis. Mais le mouvement de protestation qui, avec une large participation de la part des Blancs, gagne le pays en ce moment pour condamner les crimes commis contre les Noirs américains. Il possède de véritables chances de se transformer en un «Printemps américain» qui pourrait donner un sens aux concepts de liberté et de démocratie tant et tant utilisés par les Etats-Unis pour faire aboutir leurs plans sataniques.
Michael Brown, en Août dernier. Quelques jours avant lui, Eric Garner, et quelques jours après

Ajoutés à beaucoup d'autres modalités de répression et de marginalisation que subissent les descendants des esclaves qu'on capturait en Afrique pour travailler dans les fermes des colons blancs au Sud des Etats-Unis avant d'être «libérés» pendant la guerre civile, par les Nordiques (Yankees), pour les faire travailler comme esclaves dans leurs usines, les crimes actuels interviennent cent ans après la loi qui a aboli l'esclavage et plus de cinquante ans après celle qui a mis fin à la discrimination raciale. Elles témoignent naturellement du fait que ces deux lois n'étaient qu'une fine membrane qui laisse transparaitre non seulement la continuité de l'esclavage et de la discrimination, mais également le fait que la «chasse» aux Noirs est devenue une activité prééminente de la police américaine soutenue par les responsables américains.
Obama et ses semblables parmi les Noirs sont des outils aux mains des racistes blancs
Mais qui sont ces responsables américains qui protègent les policiers et font abstraction de leurs exactions ? Il n'est plus facile maintenant de criminaliser les responsables blancs et, du coup, on ne peut plus parler aisément de discrimination raciale aux Etats-Unis. La raison est simple : Des Noirs occupent maintenant de hauts postes dans les institutions de l'administration américaine. Des gouverneurs d'Etats, des maires, des ministres des affaires étrangères et de la guerre, des chefs d'Etats-majors, des grands fonctionnaires dans les agences de sécurité et des renseignements, des parlementaires et des sénateurs au Congrès. Même la Maison blanche est dirigée par un président noir.
Y-a-t-il de plus gros argument pour illustrer la puissance du mensonge selon lequel la discrimination raciale aux Etats-Unis est devenue du passé ? Y-a-t-il une manière d'innocenter les véritables coupables aussi solide que la réalité représentée par le fait que celui qui détient le pouvoir suprême aux Etats-Unis est noir de peau ?
Lorsque le président Obama se penche sur la question, il suit à la lettre les discours adoptés par les fanatiques parmi les Blancs : Il met le tueur et la victime dans le même panier et il dénonce la violence d'où qu'elle vienne du fait que la priorité est de sauvegarder l'ordre public !
Ce qui se passe est un «daéchisme» qu'on applique aussi aux Etats-Unis. Tout comme «Daech» qui persécute les Arabes et les Musulmans et accomplit les sales tâches qui lui sont dictées par Washington et ses alliés, l'élite noire aux Etats-Unis se charge de la répression raciste des Noirs.
Danser sur le tranchant du sabre
Ces machinations ressemblent à la dangereuse danse sur le tranchant du sabre. Si les autorités américaines avaient pu affaiblir la cause des Noirs en mettant sur le devant de la scène cette élite noire qui trahit les causes de son peuple, celles-ci ne sont plus qu'une partie de la crise qui frappe la société américaine sur les plans de la guerre, de la politique, de l'économie et de la morale.

Il ne s'agit plus aux Etats-Unis de la seule discrimination raciale contre les Noirs. La discrimination et la marginalisation économiques et sociales frappent plus de cent millions Américains blancs en proie à la pauvreté, à la fermeture d'horizons de vie et à l'impossibilité de respirer.
Le peuple américain veut respirer. Il veut se débarrasser de cette lourde réalité imposée par l'alliance des banques, des firmes géantes et de leurs outils de main dont les élites noires. Ce sont là les devises du mouvement populaire qui envahit les Etats-Unis d'aujourd'hui. Un mouvement qui annonce un "Printemps américain noir" caractérisé par le fait qu'il jouit d'une authenticité et d'un élan révolutionnaire qu'on ne trouve pas dans ces formes multicolores de faux printemps dans lesquels Washington a pu embourber tant de peuples partout dans le monde.
Source : Al-Ahednews
Comments


