noscript

Please Wait...

achoura2025

 

Une «Tempête de fermeté» arabo-israélienne… contre Gaza

Une «Tempête de fermeté» arabo-israélienne… contre Gaza
folder_openAnalyses access_time depuis 10 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

  Par Akil Cheikh Hussein

Le sommet de Sharm el-Shaikh veut exploiter le désaccord entre Obama et Netanyahu au profit de la création d'un Etat palestinien sur les territoires occupés depuis 1967. Un nouveau mensonge ajouté par les Arabes d'«Israël» et des Etats-Unis à leur myriade de mensonges.

Preuve: Ces Arabes dirigés par l'Arabie Saoudite sont dans le même rang avec les Etats-Unis, «Israël» et le terrorisme takfiri, ainsi que dans l'agression contre le Yémen et la tendance à mener une agression du même genre contre Gaza et l'Axe de laUne «Tempête de fermeté» arabo-israélienne… contre Gaza
Résistance.

En plus du dossier nucléaire iranien, un prétendu désaccord oppose Obama et Netanyahu au sujet de l'Etat palestinien. Au dernier jour de sa campagne électorale, ce dernier a affirmé qu'il n'y aurait jamais d'Etat palestinien tant qu'il serait premier ministre. Il a ainsi renoncé à la position qu'il a prise en 2009 lorsqu'il s'est prononcé pour  une solution à deux Etats.     

Un désaccord factice

La Maison blanche a riposté à cette nouvelle position par des déclarations affirmant la nécessité de mettre fin à «une occupation qui dure depuis près de cinquante ans». Cette riposte était d'autant plus forte que la presse américaine l'a comparée aux attitudes de ce qu'elle a appelé les groupes terroristes palestiniens.

Partant de ce désaccord entre Washington et «Tel-Aviv»,  le sommet arabe de Sharm el-Sheikh s'est dépêché d'afficher son soi-disant soutien à la cause palestinienne. Il a ainsi fait exploser une bombe qui n'est rien de plus qu'une bombe sonore vide en décidant de «prendre l'initiative et d'agir pour cette cause à partir de sa lecture de la position américaine actuelle vis-à-vis du gouvernement israélien».

On sait, à ce propos, que l'Arabie saoudite a fondé la totalité de sa politique concernant la cause palestinienne sur la promotion de l'idée selon laquelle il est possible d'attirer les Etats-Unis vers le camp arabe dans son conflit avec l'entité sioniste. Cela se reposait sur un argument pour lequel l'intérêt pour les Etats-Unis de coopérer avec les Arabes est plus grand que son intérêt à coopérer avec les Israéliens.

Pour aller plus loin dans l'insolence, le sommet de Sharm el-Sheikh a inscrit son pari sur le désaccord entre Obama et Netanyahu dans sa déclaration finale même après les prises de positions américaines qui ont montré la nature mensongère de ce désaccord.

En fait, et en dépit du désaccord, maintes déclarations américaines ont souligné la nature stratégique de l'alliance entre les Etats-Unis et l'entité sioniste. Dans son appel téléphonique pour féliciter Netanyahu après sa victoire électorale, le président Obama a insisté sur l'importance du «partenariat profond et durable» entre Washington et «Tel-Aviv».

L'Arabie saoudite a trouvé dans le désaccord factice entre Obama et Netanyahu une occasion pour justifier son agression contre le Yémen, et ce en semant l'illusion que son attachement aux intérêts du peuple palestinien est le même que pour le peuple yéménite qu'elle vise par ses missiles et ses raids aériens destructeurs.

Aides arabes et israéliennes pour l'Autorité de Mahmoud Abbas

De même qu'elle présente son agression contre le Yémen comme un service rendu à son peuple, l'Arabie Saoudite a ajouté à son prétendu soutien sans précédent à la cause palestinienne une «libéralité» qui a pris, dans le sommet de Sharm el-Cheikh, la forme d'une aide de 100 millions de dollars par ans promise à l'Autorité de Mahmoud Abbas comme récompense pour son soutien à l'agression contre le Yémen.

Ce qui est risible est que cette générosité intervient à un moment où, pour des raisons «humanitaires», les Israéliens récompensent le même Mahmoud Abbas en libérant des fonds palestiniens détenus depuis des mois par l'entité sioniste en réponse aux tentatives palestiniennes visant à poursuivre des responsables israéliens ayant commis des crimes de guerre contre les Palestiniens. Des observateurs ont affirmé que ce geste est consécutif à  un engagement palestinien de stopper l'action visant la poursuite de ces responsables israéliens et de renoncer à toute action palestinienne en vue de rejoindre des organisations internationales.

Dans le contexte de ces «marchés» conclus entre l'Arabie Saoudite, l'Autorité de Mahmoud Abbas et l'entité sioniste qui a salué l'agression contre le Yémen et dont les forces aériennes auraient, selon certaines sources, participé à bombarder le peuple yéménite, il est difficile d'imaginer une solution de la cause palestinienne autre que celle voulue par Netanyahu: Un Etat palestinien désarmé sur 20 pour cent des territoires de la Cisjordanie, qui reconnait la judaïté de l'entité sioniste et qui abandonne ses revendications concernant al-Qods occupée et le droit au retour.

Reniant ainsi la cause palestinienne, l'Autorité de Mahmoud Abbas pousse ses concessions au-delà des espérances de Netanyahu: Ses représentants ont appelé dans le sommet de Sharm el-Sheikh à généraliser le modèle de la «Tempête de la fermeté» et de former une alliance militaire arabe pour bombarder Gaza pour la simple raison qu'elle est, comme le Yémen, occupée par des rebelles.

Pour conclure: A la place d'attirer les Etats-Unis vers le camp arabe contre les Israéliens, le camp défaitiste arabe a rejoint l'entreprise d'agression israélo-américaine visant le peuple palestinien et les autres peuples arabes.

Source: french.alahednews

Comments

//