Le duo «Argent et sabre» dans les politiques d’agression saoudiennes

Par Akil Cheikh Hussein
Le Royaume saoudite et autres régimes du Golfe dilapident les richesses des arabes et des Musulmans et s'engagent directement dans des actions d'agression au service des projets israélo-américains visant à détruire la région. Pourtant, cela n'empêchera pas Washington de les abandonner et de les laisser tomber comme des produits jetables.
Le roi saoudien Salman Ibn Abdelaziz a ordonné au mois de janvier dernier de verser un salaire
de deux mois à tous les fonctionnaires, civils et militaires, dans le secteur public saoudien. Un «geste de générosité» parmi d'autres gestes semblables que les gouverneurs du Royaume sont habitués d'y combler les Saoudiens et les non-Saoudiens.
Beaucoup d'institutions privées du Royaume ont décidé de suivre l'exemple du roi en versant, de leur côté, un salaire de deux mois à tous les fonctionnaires du secteur privé.
Ce genre de mesures qu'on présente en tant qu'expression de la générosité dans laquelle les Arabes sont réputés n'a rien à voir avec la générosité qui est supposée faire du bien aux pauvres plutôt qu'aux riches et aux faibles plutôt qu'aux puissants. Mais ce n'est pas le cas du geste royal saoudien car il ne touche que des catégories sociales favorisées puisqu'il exclut 25 % des habitants du Royaume qui vivent sous le seuil de la pauvreté dans un pays dont le produit intérieur brut atteint mille milliards de dollars par an.
Générosité ou subornation ?
En d'autres termes, cette générosité qui touche des catégories sociales pesantes -du point de vue du rôle qu'elles jouent dans le soutien à l'ordre social et politique peu respectueux des concepts de justice et d'équité- devient une sorte de subornation destinée à rallier des partisans et à renforcer leur engagement au service du régime inéquitable : C'est dans le même esprit que le roi Salman a ordonné de verser le salaire d'un mois à tous les éléments des forces armées et des appareils sécuritaires saoudiens. Cet ordre a été donné le 27 avril dernier, c'est-à-dire trois jours après le début de l'agression saoudienne contre le Yémen, et au moment où les forces de sécurité saoudiennes exerçaient leur barbarie en réprimant les manifestations qui étaient sorties dans la région orientale pour condamner cette agression. Le plus important est que cette donation est intervenue au milieu d'informations affirmant qu'ayant peur d'éventuelles confrontations avec les forces qui défendent la liberté, l'indépendance et l'unité du Yémen, plus de dix-mille soldats saoudiens ont déserté leurs postes sur les frontières avec ce pays.
Au delà des dépenses monstrueuses et honteuses sur toutes les sortes des plaisirs personnels, l'argent saoudien et d'autres pays du Golfe est employé dans l'achat des partisans y compris les forces de l'ordre dont la tâche est de réprimer les revendications populaires justes à l'intérieur de ces pays. Il est également dépensé pour dresser les terroristes ayant pour mission la déstabilisation des pays visés par le projet israélo-américain dans la région. Mais aussi pour encadrer les forces noires qui servent les intérêts de l'empire partout dans le monde, pour assurer la couverture financière des guerres d'agression américaines et de celles menées directement par le Royaume saoudite comme à Bahreïn et au Yémen.
Ignorance absolue
C'est le duo «argent et sabre» qui a le plus souvent déterminé le sort des peuples et qui a dépassé, à l'ère saoudienne, les limites du raisonnable du fait de sa fonction destructrice et de ses dimensions immorales et inhumaines. Surtout qu'il représente un modèle sans pareil d'ignorance absolue :
Les pharaons et les despotes du passé, y compris ceux qui ont contrôlé le monde arabe et islamique sous les noms des califes et des sultans, utilisaient l'argent et la violence pour servir leurs propres intérêts et pour consolider leur pouvoir et leur indépendance vis-à-vis des puissances étrangères. Quant aux Saoudiens et autres monarques du Golfe, ils dilapident les richesses des Arabes et des Musulmans et écrasent les opposants et tous ceux qui défendent une cause juste rien que pour servir les intérêts des forces impérialistes étrangères qui ne leur vouent aucun respect et n'hésitent point de les abandonner et de les laisser tomber comme des produits jetables.
De ce fait, leur statut n'est en rien différent de celui des «walis» et des hommes de main désignés avec des conditions comme celles qui ont été imposées aux pays du Golfe du temps où ils constituaient officiellement des «protectorats» britanniques. Ou comme celles acceptées par le fondateur du Royaume saoudite, Abdelaziz, lorsqu'il a promis en 1915, au représentant de la «Grande Bretagne», Percy Cooks, «d'accorder la Palestine aux pauvres Juifs...». Ou comme celles qu'il a acceptées en 1945 lorsqu'il a conclu avec le président des États-Unis, Franklin Roosevelt, le Pacte du Quincy, une alliance stratégique qui en échange du pétrole saoudien, engage les États-Unis à protéger militairement la dynastie des Saoud, Pacte qui est toujours en vigueur étant donné l'application copieuse par les saoudiens de tous les dictats américains.
Accorder la Palestine aux Juifs, et utiliser le pétrole comme arme au service des intérêts israélo-américains impliquant la destruction du monde arabe et islamique à laquelle on assiste de nos jours, font également partie des gestes de générosité qui ne protègeront pas le régime saoudien lorsque l'opportunisme des Etats-Unis et de l'entité sioniste exiger d'ajouter ce régime à la liste des innombrables régimes abandonnés par Washington en dépit de tous les services rendus.
Source : Al-Ahednews
Le Royaume saoudite et autres régimes du Golfe dilapident les richesses des arabes et des Musulmans et s'engagent directement dans des actions d'agression au service des projets israélo-américains visant à détruire la région. Pourtant, cela n'empêchera pas Washington de les abandonner et de les laisser tomber comme des produits jetables.
Le roi saoudien Salman Ibn Abdelaziz a ordonné au mois de janvier dernier de verser un salaire

Beaucoup d'institutions privées du Royaume ont décidé de suivre l'exemple du roi en versant, de leur côté, un salaire de deux mois à tous les fonctionnaires du secteur privé.
Ce genre de mesures qu'on présente en tant qu'expression de la générosité dans laquelle les Arabes sont réputés n'a rien à voir avec la générosité qui est supposée faire du bien aux pauvres plutôt qu'aux riches et aux faibles plutôt qu'aux puissants. Mais ce n'est pas le cas du geste royal saoudien car il ne touche que des catégories sociales favorisées puisqu'il exclut 25 % des habitants du Royaume qui vivent sous le seuil de la pauvreté dans un pays dont le produit intérieur brut atteint mille milliards de dollars par an.
Générosité ou subornation ?
En d'autres termes, cette générosité qui touche des catégories sociales pesantes -du point de vue du rôle qu'elles jouent dans le soutien à l'ordre social et politique peu respectueux des concepts de justice et d'équité- devient une sorte de subornation destinée à rallier des partisans et à renforcer leur engagement au service du régime inéquitable : C'est dans le même esprit que le roi Salman a ordonné de verser le salaire d'un mois à tous les éléments des forces armées et des appareils sécuritaires saoudiens. Cet ordre a été donné le 27 avril dernier, c'est-à-dire trois jours après le début de l'agression saoudienne contre le Yémen, et au moment où les forces de sécurité saoudiennes exerçaient leur barbarie en réprimant les manifestations qui étaient sorties dans la région orientale pour condamner cette agression. Le plus important est que cette donation est intervenue au milieu d'informations affirmant qu'ayant peur d'éventuelles confrontations avec les forces qui défendent la liberté, l'indépendance et l'unité du Yémen, plus de dix-mille soldats saoudiens ont déserté leurs postes sur les frontières avec ce pays.
Au delà des dépenses monstrueuses et honteuses sur toutes les sortes des plaisirs personnels, l'argent saoudien et d'autres pays du Golfe est employé dans l'achat des partisans y compris les forces de l'ordre dont la tâche est de réprimer les revendications populaires justes à l'intérieur de ces pays. Il est également dépensé pour dresser les terroristes ayant pour mission la déstabilisation des pays visés par le projet israélo-américain dans la région. Mais aussi pour encadrer les forces noires qui servent les intérêts de l'empire partout dans le monde, pour assurer la couverture financière des guerres d'agression américaines et de celles menées directement par le Royaume saoudite comme à Bahreïn et au Yémen.
Ignorance absolue
C'est le duo «argent et sabre» qui a le plus souvent déterminé le sort des peuples et qui a dépassé, à l'ère saoudienne, les limites du raisonnable du fait de sa fonction destructrice et de ses dimensions immorales et inhumaines. Surtout qu'il représente un modèle sans pareil d'ignorance absolue :
Les pharaons et les despotes du passé, y compris ceux qui ont contrôlé le monde arabe et islamique sous les noms des califes et des sultans, utilisaient l'argent et la violence pour servir leurs propres intérêts et pour consolider leur pouvoir et leur indépendance vis-à-vis des puissances étrangères. Quant aux Saoudiens et autres monarques du Golfe, ils dilapident les richesses des Arabes et des Musulmans et écrasent les opposants et tous ceux qui défendent une cause juste rien que pour servir les intérêts des forces impérialistes étrangères qui ne leur vouent aucun respect et n'hésitent point de les abandonner et de les laisser tomber comme des produits jetables.
De ce fait, leur statut n'est en rien différent de celui des «walis» et des hommes de main désignés avec des conditions comme celles qui ont été imposées aux pays du Golfe du temps où ils constituaient officiellement des «protectorats» britanniques. Ou comme celles acceptées par le fondateur du Royaume saoudite, Abdelaziz, lorsqu'il a promis en 1915, au représentant de la «Grande Bretagne», Percy Cooks, «d'accorder la Palestine aux pauvres Juifs...». Ou comme celles qu'il a acceptées en 1945 lorsqu'il a conclu avec le président des États-Unis, Franklin Roosevelt, le Pacte du Quincy, une alliance stratégique qui en échange du pétrole saoudien, engage les États-Unis à protéger militairement la dynastie des Saoud, Pacte qui est toujours en vigueur étant donné l'application copieuse par les saoudiens de tous les dictats américains.
Accorder la Palestine aux Juifs, et utiliser le pétrole comme arme au service des intérêts israélo-américains impliquant la destruction du monde arabe et islamique à laquelle on assiste de nos jours, font également partie des gestes de générosité qui ne protègeront pas le régime saoudien lorsque l'opportunisme des Etats-Unis et de l'entité sioniste exiger d'ajouter ce régime à la liste des innombrables régimes abandonnés par Washington en dépit de tous les services rendus.
Source : Al-Ahednews
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