«Israël» et la bataille de Qalamoun: inquiétude de la dimension stratégique

On n’aurait pas besoin de suivre des déclarations officielles israéliennes pour comprendre l’impact de la victoire réalisée par le Hezbollah, aux côtés de l’armée syrienne, dans la bataille de Qalamoun et du jurd, sur la conscience collective israélienne.
La question essentielle posée est comment se répercutera cette bataille et ses résultats sur les décideurs politiques israéliens, sur l’institution militaire et des renseignements.
Par rapport aux medias israéliens, il convient de noter qu’ils se basent dans leurs analyses sur des données fournies tantôt par des parties politiques ou des services de
renseignements et tantôt sur des données publiées par des medias étrangers et des agences de presse. C’est sur des données que les medias israéliens fondent leurs analyses.
Dernièrement, il a semblé que les informations aux mains des politiciens, des responsables sécuritaires israéliens autour de la bataille de Qalamoun, ont été tirées de sites électroniques dirigés par des forces hostiles à la résistance au Liban et dans la région, ce qui a provoqué une certaine confusion, voire un manque de professionnalisme dans la couverture de l’évènement.
On peut résumer l’approche israélienne de la victoire du Hezbollah sur la base des données suivantes:
Il faut noter en premier lieu que les parties concernées, officielles et non officielles, n’ont pas abordé ce qui a eu lieu dans le Qalamoun d’un point de vue stratégique, ni ses effets sur le conflit avec «Israël».
Malgré ce fait, pour comprendre les retombées de la victoire du Hezbollah dans cette bataille, nous devons imaginer quelles seraient les répercussions de la bataille de Qalamoun sur la conscience collective israélienne, et les paris de l’ennemi, si les résultats des combats étaient à l’encontre de l’intérêt du Hezbollah.
En d’autres termes, on peut exposer de tel, les résultats d’un échec du Hezbollah dans son opération militaire:
-Croissance inédite du péril takfiriste qui menace le Liban, entité et population. Un fait qui aurait eu des répercussions politiques et sécuritaires sur la scène libanaise ; ce qui constitue un tournant décisif dans les analyses israéliennes autour des développements sur cette scène. Des analyses suivies de paris et de plans visant la scène intérieure libanaise.
-Un tel échec aurait montré une carence au niveau du potentiel du Hezbollah qui serait alors placé entre le marteau de l’ennemi dans le sud et l’enclume du danger takfiriste dans l’Est, avec ce que produirait cette situation en matière de paris et de conséquences.
Mais la victoire réalisée par le Hezbollah a avorté tous les paris et montré les capacités du parti en matière de combat. Des capacités qui seraient toujours présentes dans les calculs de l’ennemi, surtout que l’exploit a été réalisé dans une zone des plus cahoteuses entre le Liban et la Syrie.
Autrement dit, la réussite des tactiques militaires du Hezbollah dans une zone difficile et étendue comme le Jurd de Qalamoun, avec un minimum de pertes, a exacerbé l’inquiétude israélienne quant à la Galilée, surtout que la nature géographique de cette dernière permet au Hezbollah d’y accéder plus facilement, s’il le décide.
Ce serait notamment ce point qui explique l’abstention des analystes israéliens de débattre l’affaire, pour éviter les retombées négatives sur la conscience collective des Israéliens.
Source: french.alahednews
La question essentielle posée est comment se répercutera cette bataille et ses résultats sur les décideurs politiques israéliens, sur l’institution militaire et des renseignements.
Par rapport aux medias israéliens, il convient de noter qu’ils se basent dans leurs analyses sur des données fournies tantôt par des parties politiques ou des services de

Dernièrement, il a semblé que les informations aux mains des politiciens, des responsables sécuritaires israéliens autour de la bataille de Qalamoun, ont été tirées de sites électroniques dirigés par des forces hostiles à la résistance au Liban et dans la région, ce qui a provoqué une certaine confusion, voire un manque de professionnalisme dans la couverture de l’évènement.
On peut résumer l’approche israélienne de la victoire du Hezbollah sur la base des données suivantes:
Il faut noter en premier lieu que les parties concernées, officielles et non officielles, n’ont pas abordé ce qui a eu lieu dans le Qalamoun d’un point de vue stratégique, ni ses effets sur le conflit avec «Israël».
Malgré ce fait, pour comprendre les retombées de la victoire du Hezbollah dans cette bataille, nous devons imaginer quelles seraient les répercussions de la bataille de Qalamoun sur la conscience collective israélienne, et les paris de l’ennemi, si les résultats des combats étaient à l’encontre de l’intérêt du Hezbollah.
En d’autres termes, on peut exposer de tel, les résultats d’un échec du Hezbollah dans son opération militaire:
-Croissance inédite du péril takfiriste qui menace le Liban, entité et population. Un fait qui aurait eu des répercussions politiques et sécuritaires sur la scène libanaise ; ce qui constitue un tournant décisif dans les analyses israéliennes autour des développements sur cette scène. Des analyses suivies de paris et de plans visant la scène intérieure libanaise.
-Un tel échec aurait montré une carence au niveau du potentiel du Hezbollah qui serait alors placé entre le marteau de l’ennemi dans le sud et l’enclume du danger takfiriste dans l’Est, avec ce que produirait cette situation en matière de paris et de conséquences.
Mais la victoire réalisée par le Hezbollah a avorté tous les paris et montré les capacités du parti en matière de combat. Des capacités qui seraient toujours présentes dans les calculs de l’ennemi, surtout que l’exploit a été réalisé dans une zone des plus cahoteuses entre le Liban et la Syrie.
Autrement dit, la réussite des tactiques militaires du Hezbollah dans une zone difficile et étendue comme le Jurd de Qalamoun, avec un minimum de pertes, a exacerbé l’inquiétude israélienne quant à la Galilée, surtout que la nature géographique de cette dernière permet au Hezbollah d’y accéder plus facilement, s’il le décide.
Ce serait notamment ce point qui explique l’abstention des analystes israéliens de débattre l’affaire, pour éviter les retombées négatives sur la conscience collective des Israéliens.
Source: french.alahednews
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