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L’alliance militaire entre Moscou et l’Axe de la Résistance: Un pas important vers l’éradication du terrorisme

L’alliance militaire entre Moscou et l’Axe de la Résistance: Un pas important vers l’éradication du terrorisme
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Par Akil Cheikh Hussein

Toutes les parties membres de l'alliance regroupant les ennemis de la Syrie ont fait montre de leur mécontentement vis-à-vis des frappes qu'effectuent les avions russes contre les positions des groupes terroristes en action sur le territoire syrien. Pour elles, ces frappes ne font pas la distinction entre groupes extrémistes et groupes modérés. Elles exigent une concentration des frappes sur les positions de Daech tout seul. Mais les ennemis de la Syrie acceptent-ils vraiment l'éradication de «Daech» ?

La thèse américaine sur l'existence de groupes terroristes extrémistes et de groupes modérés est ruinée par le fait que les Etats-Unis considèrent solennellement  que toutes les organisations armées en action en Syrie ne sont pas modérées. C'est la raison pour laquelle Washington a dépensé 500 millions de dollars pour former, entrainer, et armer un groupe armé modéré dans le but fallacieux de combattre Daech, alors que le véritable but n'est rien d'autre que le renversement du régime syrien. On sait, à ce propos, que plus de cinq mille combattants ont été entrainés et armés par Washington mais qu'ils ont déserté, à l'exception de 4 ou 5 individus, dès leur arrivée sur le champ de bataille pour rejoindre les rangs des groupes terroristes non modérés dont «Daech» et «al-Nosra».

 «Daech» tout seul

Il est clair qu'à travers l'insistance sur le caractère terroriste de «Daech» tout seul, ce qui est recherché est de blanchir «al-Qaïda» qui commet ses crimes en Syrie sous l'appellation d'al-Nosra, et de considérer ce groupe comme modéré, bien que le terrorisme exercé par lui soit le même que les Etats-Unis et leurs alliés prétendaient vouloir liquider lorsqu'ils ont envahi l'Afghanistan et l'Irak tout en les détruisant et massacrant des millions d'âmes humaines parmi leurs peuples et les peuples de plusieurs autres pays

A supposer que les avions russes se contentaient de ne diriger leurs frappes que contre «Daech» tout seul, eh bien cela sera-t-il accueilli par l'axe de l'hégémonie américano-sioniste par des ovations et des applaudissements vigoureux ?

Bien sûr que non. Car les portes paroles protesteront : Le bombardement des positions de «Daech» par les avions russes est différent de celui qu'effectuent les avions de l'Alliance dirigée par les Etats-Unis. La différence réside dans le fait que le bombardement russe est sérieux et douloureux comparé à l'autre bombardement qui, à la place des bombes, bombarde les mêmes positions de Daech par des équipements, des armes, des munitions et de l'argent.

Ils protesteront également car le bombardement russe vise à détruire la menace que constitue «Daech» en trois ou quatre mois, alors que les alliés dirigés par Washington pensent que la durée nécessaire pour en finir avec «Daech» serait de dix ans pour les uns et de trente ans pour les autres.

En d'autres termes, l'axe de l'hégémonie qui a inventé Daech, et qui le soutient de tous les moyens possibles veut que ce groupe terroriste soit présent pour continuer de pratiquer, à la place de l'axe mentionné, la politique impérialiste et criminelle de destruction qui vise les peuples de la région. Il veut aussi leurrer les peuples de la région et ceux des pays membres de l'Alliance en faisant semblant de lutter contre le terrorisme, alors qu'il ne cherche réellement qu'à détruire les pays visés par le terrorisme.

Véritable sentiment d'affliction

 Bref, il est possible de dire que l'axe de l'hégémonie éprouve un véritable sentiment d'affliction. Il voit comment les groupes terroristes qu'il a inventés dans le cadre des nouvelles formes de ses politiques d'agression s'écroulent sous les coups de la nouvelle alliance hostile à l'hégémonie, sans qu'il ne puisse accourir à les défendre que verbalement, à travers des paroles vides évoquant des groupes modérés et des groupes extrémistes. Sans oublier les accusations mensongères qui parlent de prétendues victimes civiles.

De telles accusations ne pourront jamais laver les mains et les visages des criminels de guerre américains, européens, israéliens et arabes sionisants : Qui est responsable des dizaines de millions de civils qui sont tombés et qui tombent toujours en Palestine, en Irak, en Syrie, au Yémen, et Lybie et ailleurs ?

 L'axe de l'hégémonie peut-il aujourd'hui protéger les groupes terroristes en Syrie, et les protéger demain en Irak en accourant à des moyens autres que ce genre d'accusations ? Plus clairement : la situation peut-elle évoluer vers une confrontation armée entre Russes et Américains ? Et si la réponse est affirmative, l'intervention russe en Syrie sera-t-elle catastrophique pour la Russie comme l'a été pour l'Union soviétique son intervention en Afghanistan ?

Pas facile de trancher. Pourtant, il existe des faits concrets qui pourraient donner quelques éléments de la réponse :

L'axe de l'hégémonie a-t-il pu stopper la détermination de la Russie à recouvrer la Crimée, ou à aider l'Ossétie du Sud à obtenir son indépendance ? N'est-ce pas que c'est la hantise d'une riposte russe qui a empêché Washington de mettre en application ses menaces de frapper la Syrie en août 2014.

Jusqu'à maintenant, les Etats-Unis n'ont opposé à l'intervention russe que geignements et pleurnicheries.

Source : Al-Ahednews

 

 

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