Guerre à Gaza: 300 auteurs belges appellent le gouvernement ne plus tergiverser autour du mot génocide

Par AlAhed avec agences

Plus de 300 membres de PEN Belgique Francophone et Pen Vlaanderen ont appelé, dans une lettre ouverte, le gouvernement fédéral à exercer «de toute urgence» une pression accrue sur le «gouvernement israélien» afin de mettre fin à la catastrophe humanitaire qui se déroule à Gaza.

Les signataires sont des auteurs, des traducteurs, des blogueurs, des éditeurs, des professionnels de la littérature, des académiciens ou encore des journalistes.

Les auteurs demandent que les actes de l’armée «israélienne» et certaines déclarations de ministres «israéliens» soient explicitement qualifiés de pratiques génocidaires.

«Les mots ont leur importance ; les écrivains le savent mieux que quiconque. Et c’est précisément pour cette raison qu’il est temps de ne plus tergiverser autour du mot ’génocide’», appuient les auteurs de la lettre ouverte. Les déclarations publiques des ‘’ministres israéliens’’ Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir expriment sans détour des intentions génocidaires. »

Les auteurs demandent au gouvernement fédéral belge d’utiliser tous les moyens diplomatiques pour accroître la pression sur «Israël» afin que les organisations des Nations unies puissent distribuer de la nourriture et des médicaments à Gaza, qu’un cessez-le-feu soit conclu dès que possible, que la libération sans condition des captifs «israéliens» et celle des prisonniers palestiniens puisse être réalisée ou encore que les journalistes à Gaza bénéficient d’une meilleure protection dans l’exercice de leur métier.