Par AlAhed avec AFP

Téhéran affirme se tenir prêt à «utiliser ses outils pour donner une leçon aux agresseurs», y compris contre les Américains s’ils intervenaient directement en Iran.

Une menace directe. Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a mis en garde ce jeudi les États-Unis contre une intervention pour soutenir son allié «Israël» dans sa guerre contre l’Iran, ajoutant que son pays était prêt à se défendre en cas d’escalade.

«Si les États-Unis veulent entrer activement sur le terrain en faveur du régime sioniste (Israël), l’Iran devra utiliser ses outils pour donner une leçon aux agresseurs et défendre sa sécurité nationale et ses intérêts nationaux», a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères, Kazem Gharibabadi, selon la télévision d’État. «Naturellement, nos décideurs militaires ont toutes les options nécessaires ouvertes», a-t-il ajouté.

Donald Trump entretient le flou

Donald Trump a assuré mercredi n’avoir pas encore pris de décision sur une éventuelle participation des États-Unis à l’agression d’«Israël» contre l’Iran, affirmant devant la presse: «je vais peut-être le faire, peut-être pas». «Je n’ai pas pris (de décision) finale», a-t-il ensuite dit.

Donald Trump a précédemment affirmé que les États-Unis pouvaient s’ils le voulaient tuer le leader de la Révolution islamique d’Iran, l’imam sayyed Ali Khamenei.

L’imam Khamenei a proclamé mercredi que son pays ne se rendrait «jamais», en réponse à l’appel de Donald Trump «à capituler sans conditions».

Les États-Unis, qui ont déployé un troisième porte-avions, le Nimitz, vers le Moyen-Orient, sont les seuls à détenir la bombe GBU-57, unique arme susceptible d’être capable d’atteindre le cœur profondément enfoui du programme nucléaire iranien, à Fordo, au sud de Téhéran.

«Israël» a lancé le 13 juin une agression contre ce pays, frappant des sites résidentiels, militaires et nucléaires et tuant les plus hauts gradés ainsi que des scientifiques du nucléaire. L’Iran, qui dément fabriquer l’arme nucléaire, accuse «Israël» d’avoir cherché à torpiller les négociations qui avaient commencé sur le nucléaire entre Téhéran et Washington.