Importante progression de l’armée syrienne à Qoussair

Alors que l'armée syrienne a enregistré d'importantes avancées dans la région de Qoussair (province de Homs), samedi et dimanche, le président Bachar al-Assad a précisé que la stratégie militaire actuelle consistait à «nettoyer» Qoussair pour reprendre le contrôle total de Homs, puis «nettoyer» la campagne d’Idleb pour arriver à Alep.
Les rebelles syriens ont perdu, de leur aveu, une douzaine de villages stratégiques en 48 heures,
L'armée se trouve maintenant aux abords de Qoussair, encerclée de trois côtés. Cette principale place-forte rebelle se prépare à subir un assaut dans les heures qui viennent.
L'armée a occupé la colline stratégique de Nabi Mando puis les villages de Radwani, Jawadiyé, Sawameh, Sakmaniyé et Safarjé.
Le directeur de l'organisation rebelle l’Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, a reconnu que les «troupes loyalistes ont pris le contrôle d'importants villages dans la province de Qoussair».
Les rebelles tirent sur le Hermel
Des sources concordantes indiquent que l'armée régulière était épaulée dans cette offensive par des combattants de l'Armée de défense nationale et des comités populaires, formés par les habitants.
Parallèlement à ces combats, les rebelles ont bombardé le Hermel, à l'est du Liban. Au moins sept roquettes se sont abattues dimanche dans cette région et six autre autres samedi, sans faire de victimes.
L'armée syrienne a également marqué des points aux portes de Damas. Elle a pris dimanche le contrôle total du village de Jdeidet al-Fadl, au sud-ouest de la capitale, où plusieurs dizaines de rebelles ont été tués, selon l'OSDH.
"Pas de compromis avec les terroristes"
Ces avancées ont été donc confirmées par le président Assad, qui a déclaré aux membres d'une délégation libanaise qu'il a reçue dimanche, que l'armée a pris le contrôle «il y a une semaine» de
Le chef de l'Etat syrien a jugé que «la situation était meilleure grâce à la résistance du peuple syrien et son soutien à sa valeureuse armée».
«Il n'y aura pas de compromis avec les groupes extrémistes et terroristes», a-t-il dit.
S'adressant à la délégation libanaise, il a dit que la Syrie et le Liban feront «avorter ensemble les complots étrangers visant à mettre en œuvre un nouveau Sykes-Picot», en référence à l'accord franco-britannique conclu en 1916 en vue du partage de l'Empire ottoman.
La délégation comprenait une vingtaine d'hommes politiques libanais, dont l'ancien ministre Abdel Rahim Mrad et l'ex-député Salim Aoun.
Source: medirama, édité par: moqawama.org
dans la campagne de Homs, subissant de lourdes pertes.
Daraya, la principale place-forte des rebelles dans la périphérie de Damas.
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