A Bahreïn, les exactions du régime ne connaissent pas de répit

Les échauffourées ont repris mardi dans une école secondaire à Bahreïn entre les forces de l'ordre et les élèves qui protestaient contre la détention de l'un de leurs collègues.
Les forces de sécurité ont tiré mardi sur le campus de l'école al-Jabiriya, dans le sud de la
capitale Manama, des gaz lacrymogènes contenant des produits toxiques, rapporte le centre bahreïni des droits de l'homme. Il a fait état de la détention d'un étudiant.
Des militants ont publié sur le réseau social Twitter des photos d'un check-point dressé par les forces de sécurité à l'entrée de l'établissement.
Lundi 15 avril, des policiers en civil ont arrêté l'étudiant Reda Hmaydan (17 ans), après que l'administration lui a ordonné de se rendre au bureau du directeur. Le jeune est accusé d'avoir participé à des protestations. Ses camarades ont manifesté à plusieurs reprises contre sa détention, dénonçant l'implication de certains responsables de l'école dans son arrestation.
Les soins médicaux interdits à Rajab
Sur un autre plan, les autorités bahreïnies ont interdit les soins médicaux au militant des droits de l'homme, Nabil Rajab détenu par les forces de sécurité, qui souffre des maux de dos.
«Les services pénitentiaires ont rejeté à maintes reprises des demandes d'hospitalisation
de mon mari qui souffre des maux de dos qui limitent parfois ses mouvements», a affirmé sa femme à la chaîne britannique BBC.
Selon Mme Rajab, son mari a été tabassé en 2005 par des policiers et il a été hospitalisé à l'époque pendant deux semaines.
Le militant écope une peine de deux ans de prison pour «avoir appelé à des rassemblements non autorisés». Il a déjà passé 11 mois de sa peine.
Deux Bahreïnies accusées d'avoir «planifié un attentat au Grand prix de F1»
Les autorités bahreïnies ont accusé les deux jeunes filles arrêtées samedi sur le circuit de Sakhir, d'«avoir planifié un attentat près de Manama pendant le Grand prix de F1 qui s'est couru durant le week-end dernier».
Dans ce cadre, le Centre bahreïni des droits de l'homme a souligné que les jeunes Nafissa al-Asfour et Rayhana Moussaoui ont été kidnappées.
«Le procureur général n'a pas ordonné l'arrestation des filles qui se sont vues confisquer le droit d'appeler leurs familles ou un avocat. De ce fait, elles ont été enlevées par les forces de l'ordre», a révélé le directeur du centre Youssef al-Mouhafaza.
Sur ce, leur détention est illégale, a-t-il ajouté, redoutant que les deux filles soient maltraitées.
Source : Divers, traduit par : moqawama.org
Les forces de sécurité ont tiré mardi sur le campus de l'école al-Jabiriya, dans le sud de la

Des militants ont publié sur le réseau social Twitter des photos d'un check-point dressé par les forces de sécurité à l'entrée de l'établissement.
Lundi 15 avril, des policiers en civil ont arrêté l'étudiant Reda Hmaydan (17 ans), après que l'administration lui a ordonné de se rendre au bureau du directeur. Le jeune est accusé d'avoir participé à des protestations. Ses camarades ont manifesté à plusieurs reprises contre sa détention, dénonçant l'implication de certains responsables de l'école dans son arrestation.
Les soins médicaux interdits à Rajab
Sur un autre plan, les autorités bahreïnies ont interdit les soins médicaux au militant des droits de l'homme, Nabil Rajab détenu par les forces de sécurité, qui souffre des maux de dos.
«Les services pénitentiaires ont rejeté à maintes reprises des demandes d'hospitalisation

Selon Mme Rajab, son mari a été tabassé en 2005 par des policiers et il a été hospitalisé à l'époque pendant deux semaines.
Le militant écope une peine de deux ans de prison pour «avoir appelé à des rassemblements non autorisés». Il a déjà passé 11 mois de sa peine.
Deux Bahreïnies accusées d'avoir «planifié un attentat au Grand prix de F1»
Les autorités bahreïnies ont accusé les deux jeunes filles arrêtées samedi sur le circuit de Sakhir, d'«avoir planifié un attentat près de Manama pendant le Grand prix de F1 qui s'est couru durant le week-end dernier».
Dans ce cadre, le Centre bahreïni des droits de l'homme a souligné que les jeunes Nafissa al-Asfour et Rayhana Moussaoui ont été kidnappées.
«Le procureur général n'a pas ordonné l'arrestation des filles qui se sont vues confisquer le droit d'appeler leurs familles ou un avocat. De ce fait, elles ont été enlevées par les forces de l'ordre», a révélé le directeur du centre Youssef al-Mouhafaza.
Sur ce, leur détention est illégale, a-t-il ajouté, redoutant que les deux filles soient maltraitées.
Source : Divers, traduit par : moqawama.org
Comments

« Israël » annule une mission de l’Unesco à al-Qods occupée
depuis 12 années