Assad toujours soutenu par les réfugiés syriens

La plupart de réfugiés syriens soutiennent toujours le président syrien Bachar el-Assad, a révélé le quotidien américain The Washington Post au terme d’un reportage effectué auprès des réfugiés syriens au Liban.
«Assad, on le connait. Celui que vous connaissez est toujours mieux que celui que vous ne connaissez pas», explique Badr Abbas, un ouvrier qui a quitté Damas il y a huit mois avec sa
A l’instar de nombreux de ses compatriotes, le réfugié accuse l’opposition d’avoir détruit le pays.
Bien que sa propre maison ait été détruite dans un pilonnage des forces gouvernementales, M. Abbas estime que ces forces ont été «contraintes à recourir aux pilonnages intensifs pour déloger les rebelles».
«Partout où l’opposition se trouve, les bombardements suivent», accuse Mohammad, un autre Syrien de Damas, qui a refusé de dévoiler son nom de famille, de crainte d’être puni par les rebelles.
Il vit, avec 15 membres de sa famille, dans une maison de deux pièces à Baalbek aussi.
«L'opposition se bat entre les maisons et dans les zones peuplées. Les insurgés essaient de frapper les avions du régime, de sorte que les avions ripostent», souligne Mohammad.
Les réfugiés syriens de différentes confessions soutiennent toujours le président Assad car «ils favorisent la stabilité à l'instabilité et accusent les rebelles de l'avoir ôtée», explique au Washington Post l’expert libanais pro américain, Paul Salem, directeur du Carnegie Middle East Center à Beyrouth.
Contrairement à la Jordanie et à la Turquie, le Liban n’a pas établi des camps pour les réfugiés syriens sur son territoire. Ces derniers, estimés au nombre de 430 000, vivent avec la population libanaise dans les quartiers et les villages à travers le pays.
1,4 million de réfugiés syriens
Plus de 1,4 million de Syriens sont désormais réfugiés dans les pays voisins de la Syrie, selon le HCR qui se dit «incapable» de faire face aux besoins médicaux de cette population.
Le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies a communiqué vendredi ce nouveau
Le cap du million de réfugiés syriens avait été atteint début mars.
«Nous ne pouvons pas nous occuper de tous les cas et des coûts», a déclaré un responsable du HCR, Paul Spiegel, lors d'un point presse.
Alors que le nombre de réfugiés vivant en dehors des camps ne cesse d'augmenter, le HCR a toujours plus de difficultés à répondre à leurs besoins.
En outre, le HCR souligne que les traitements de certains patients sont extrêmement coûteux car la population syrienne est similaire à celle des pays à revenus moyens, avec une importante part de personnes âgées ayant des «maladies chroniques» dont des cancers et maladies cardiovasculaires.
Cette crise «met de plus en plus à rude épreuve les services de santé des pays voisins», a souligné un porte-parole du HCR, Adrian Edwards.
Face à l'accroissement du nombre de réfugiés, l'organisation «entend présenter ses nouveaux besoins aux donateurs fin mai», a-t-il par ailleurs annoncé.
Source: Divers, édité par: moqawama.org
femme et ses deux enfants et s'est réfugié à Baalbek.
chiffre.
«Ce chiffre est 30% plus élevé» que ce que le HCR avait envisagé en décembre pour fin juin 2013 (1,1 million), précise l'agence onusienne dans un communiqué.
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