Armes chimiques: Damas dément, un prétexte pour déclencher une guerre, selon Moscou

«Les accusations des Etats-Unis contre la Syrie sur l'utilisation des armes chimiques peuvent servir d'un prétexte pour déclencher une guerre contre Damas», a affirmé le président de la commission des affaires internationales à la Douma russe.
Alexi Bochkov a cité, sur son compte Twitter, le cas de l'ancien président américain, Georges Bush, qui a mené une guerre contre l'Irak, sous le prétexte qu'il se dote de l'arme nucléaire.
Rimant avec les déclarations d'un responsable du renseignement militaire israélien, le secrétaire à la Défense Chuck Hagel a déclaré le 25 avril que les services de renseignements américains avaient conclu «avec différents degrés de certitude, que le régime syrien a utilisé des armes chimiques à petite échelle en Syrie, en particulier du gaz sarin».
«D'après ce que nous avons compris, le régime a utilisé des armes chimiques meurtrières dans un certain nombre d'incidents, probablement du gaz sarin», a dit le général de brigade Itai Brun au cours d'une conférence sur la sécurité à «Tel Aviv».
Damas dément
Damas a démenti ces accusations. Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Moqdad, a qualifié de «mensonges», les allégations selon lesquelles son pays a jalonné l'enquête des Nations Unies portant sur le recours à des armes chimiques par les rebelles, notamment dans la région de Khan al-Assal, près d'Alep le 19 mars.
«Damas avait donné son aval primaire pour cette enquête. Cependant, les choses se sont compliquées lorsque l'ONU a voulu étendre le mandat de cette mission à tout le pays», a-t-il précisé.
«Cela est contraire à la demande qu'a faite la Syrie aux Nations unies», a indiqué ce responsable.
Le diplomate syrien a également accusé la France et la Grande-Bretagne d'avoir entravé l'enquête pour éviter la divulgation des preuves sur l'utilisation des armes chimiques par les rebelles.
De son côté, le ministre syrien de l'information, M. Omran al-Zou'bi a souligné que
«l'arme chimique dont les terroristes s'étaient servi le 19 mars dernier à Khan al-Assal étaient probablement venue de la Turquie».
«Les allégations américano-occidentales sur l'usage par l'armée arabe syrienne des armes chimiques dans d'autres zones manquent de crédibilité», a affirmé al-Zou'bi dans une déclaration reportée par l'agence «Russia Today», faisant noter que le missile portant des substances chimiques qui avait visé Khan al-Assad (Alep) était lancé d'une zone où se trouvaient les terroristes et qui est proche des territoires turcs.
Qualifiant de «fausses et fabriquées de toutes pièces» les allégations américaines, britanniques et occidentales sur un éventuel emploi par l'armée arabe syrienne de l'arme chimique, M. al-Zou'bi a affirmé que les pays occidentaux voulaient couvrir par tels propos leur mutisme devant l'avortement de la mission d'établissement des faits réclamée par la Syrie et innocenter les terroristes de la responsabilité de ce crime.
Le dilemme d'Obama
Les États-Unis ont reconnu vendredi 26 mars pour la première fois que le régime syrien avait probablement utilisé des armes chimiques, tout en soulignant que leurs renseignements n'étaient pas suffisants pour avoir la certitude que Damas avait franchi la «ligne rouge» tracée par Washington.
Cependant, Barack Obama est face à un dilemme. À de nombreuses reprises, il a mis en garde le régime syrien contre «le recours à ses stocks d'armes chimiques, affirmant notamment le 20 mars, alors qu'il était en visite en Palestine occupée, qu'un tel développement «change (rait) la règle du jeu». Obama veut-il engager son pays dans une nouvelle guerre en Syrie alors que ses troupes se désengagent de l'Afghanistan. D'autre part, l'administration US est échaudée par les fausses preuves d'armes de destruction massive brandies par l'administration Bush en Irak.
Source : Divers, édité par : moqawama.org
Alexi Bochkov a cité, sur son compte Twitter, le cas de l'ancien président américain, Georges Bush, qui a mené une guerre contre l'Irak, sous le prétexte qu'il se dote de l'arme nucléaire.

«D'après ce que nous avons compris, le régime a utilisé des armes chimiques meurtrières dans un certain nombre d'incidents, probablement du gaz sarin», a dit le général de brigade Itai Brun au cours d'une conférence sur la sécurité à «Tel Aviv».
Damas dément
Damas a démenti ces accusations. Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Moqdad, a qualifié de «mensonges», les allégations selon lesquelles son pays a jalonné l'enquête des Nations Unies portant sur le recours à des armes chimiques par les rebelles, notamment dans la région de Khan al-Assal, près d'Alep le 19 mars.
«Damas avait donné son aval primaire pour cette enquête. Cependant, les choses se sont compliquées lorsque l'ONU a voulu étendre le mandat de cette mission à tout le pays», a-t-il précisé.
«Cela est contraire à la demande qu'a faite la Syrie aux Nations unies», a indiqué ce responsable.
Le diplomate syrien a également accusé la France et la Grande-Bretagne d'avoir entravé l'enquête pour éviter la divulgation des preuves sur l'utilisation des armes chimiques par les rebelles.
De son côté, le ministre syrien de l'information, M. Omran al-Zou'bi a souligné que

«Les allégations américano-occidentales sur l'usage par l'armée arabe syrienne des armes chimiques dans d'autres zones manquent de crédibilité», a affirmé al-Zou'bi dans une déclaration reportée par l'agence «Russia Today», faisant noter que le missile portant des substances chimiques qui avait visé Khan al-Assad (Alep) était lancé d'une zone où se trouvaient les terroristes et qui est proche des territoires turcs.
Qualifiant de «fausses et fabriquées de toutes pièces» les allégations américaines, britanniques et occidentales sur un éventuel emploi par l'armée arabe syrienne de l'arme chimique, M. al-Zou'bi a affirmé que les pays occidentaux voulaient couvrir par tels propos leur mutisme devant l'avortement de la mission d'établissement des faits réclamée par la Syrie et innocenter les terroristes de la responsabilité de ce crime.
Le dilemme d'Obama
Les États-Unis ont reconnu vendredi 26 mars pour la première fois que le régime syrien avait probablement utilisé des armes chimiques, tout en soulignant que leurs renseignements n'étaient pas suffisants pour avoir la certitude que Damas avait franchi la «ligne rouge» tracée par Washington.
Cependant, Barack Obama est face à un dilemme. À de nombreuses reprises, il a mis en garde le régime syrien contre «le recours à ses stocks d'armes chimiques, affirmant notamment le 20 mars, alors qu'il était en visite en Palestine occupée, qu'un tel développement «change (rait) la règle du jeu». Obama veut-il engager son pays dans une nouvelle guerre en Syrie alors que ses troupes se désengagent de l'Afghanistan. D'autre part, l'administration US est échaudée par les fausses preuves d'armes de destruction massive brandies par l'administration Bush en Irak.
Source : Divers, édité par : moqawama.org
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