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Gaza: Comme les stocks du PAM, les réserves de médicaments s’épuisent, s’alarme l’OMS

Gaza: Comme les stocks du PAM, les réserves de médicaments s’épuisent, s’alarme l’OMS
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Par AlAhed avec AFP

Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est inquiété de l’épuisement des fournitures médicales à Gaza, insistant sur la nécessité de lever le blocus «israélien» de l’aide humanitaire imposé à ce territoire palestinien déchiré par la guerre.

Après que le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé l’épuisement de ses stocks à Gaza, où «Israël» bloque toute aide depuis plus de sept semaines, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a averti sur le réseau social X que «la situation est la même pour les fournitures médicales. Elles s’épuisent».

«Ce blocus doit prendre fin: Des vies en dépendent», a-t-il insisté.

Le Programme alimentaire mondial une des principales organisations internationales fournissant de la nourriture au territoire, a annoncé avoir livré «ses derniers stocks alimentaires aux cuisines servant des repas chauds dans la bande de Gaza», vendredi.

«Une famine provoquée par l’homme»

Dans ce contexte, le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a dénoncé le blocus «israélien» de l’aide humanitaire pour Gaza, y voyant «une famine provoquée par l’homme et motivée par des raisons politiques».

«Gaza: les enfants sont affamés. Le gouvernement israélien continue d’empêcher l’entrée de nourriture et d’autres produits de première nécessité», a écrit Philippe Lazzarini sur le réseau social X.

C’est «une famine provoquée par l’homme et motivée par des considérations politiques», a-t-il ajouté.

Près de 3.000 camions d’aide humanitaire prêts à entrer à Gaza

L’UNRWA a par ailleurs annoncé sur le réseau social X que «près de 3.000 camions contenant de l’aide humanitaire sont prêts à entrer dans la bande de Gaza», mais que «le siège instauré par les autorités israéliennes bloque l’entrée de provisions depuis plus de cinquante jours désormais».

L’UNRWA évoque une «situation désespérée», alors que «les habitants de Gaza ont faim».

«L’aide humanitaire est utilisée comme monnaie d’échange et arme de guerre», poursuit l’agence onusienne, qui appelle à la fin du siège: «Les vivres doivent affluer, les otages doivent être libérés et le cessez-le-feu doit reprendre».

«Israël» a repris sa campagne de génocide à Gaza le 18 mars après une trêve de deux mois, renvoyant des troupes dans la région palestinienne sous blocus.

91% de la population confrontée à une insécurité alimentaire critique

Depuis lors, les bombardements «israéliens» ont tué au moins 1.600 Palestiniens et en ont blessé des milliers d’autres.

Le 2 mars, «Israël» a imposé un strict blocus sur Gaza, affamant ainsi deux millions Palestiniens dans le territoire assiégé.

91% de la population de Gaza est confrontée à une insécurité alimentaire critique, avec 345.000 personnes en phase 5, le stade le plus extrême de la famine, selon les données du Réseau des ONG palestiniennes.

«60.000 enfants ont besoin d'un traitement urgent contre la malnutrition», selon la même source.

Le Bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) a estimé cette semaine que la bande de Gaza, en proie à une guerre «israélienne» depuis 18 mois, connaissait «probablement la pire» situation humanitaire depuis le début du conflit le 7 octobre 2023.

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