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Guerre à Gaza: Les obligations d’«Israël» en matière humanitaire devant la CIJ

Guerre à Gaza: Les obligations d’«Israël» en matière humanitaire devant la CIJ
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Par AlAhed avec AFP

La Cour internationale de justice (CIJ) ouvre, lundi le 28 avril, une semaine d’audiences consacrées aux obligations humanitaires d’«Israël» envers les Palestiniens, plus de 50 jours après l’instauration d’un blocus total de l’aide entrant dans la bande de Gaza.

Les représentants des Nations unies entameront un marathon de cinq jours à la CIJ, la plus haute juridiction de l’ONU située à La Haye (Pays-Bas), à 10 heures devant un panel de 15 juges.

L’Autorité palestinienne sera le premier à faire une déposition, pendant la majeure partie de la journée.

«La faim est ici. L’aide humanitaire est en train d’être utilisée comme une arme de guerre», a déclaré Ammar Hijazi, représentant de la Palestine auprès des organisations internationales, à l’ouverture des audiences.

Cette semaine, 38 autres pays, dont les Etats-Unis, la Chine, la France, la Russie et l’Arabie saoudite, ainsi que la Ligue des Etats arabes, l’Organisation de la coopération islamique et l’Union africaine, présenteront leurs dépositions.

En décembre, l’Assemblée générale des Nations unies avait adopté à une large majorité une résolution, présentée par la Norvège, demandant à la CIJ de rendre un avis consultatif «à titre prioritaire et de toute urgence».

La résolution demande à la CIJ de clarifier ce qu’«Israël» est tenu de faire concernant la présence de l’ONU, de ses agences, d’organisations internationales ou d’Etats tiers pour «assurer et faciliter l’acheminement sans entrave des fournitures urgentes essentielles à la survie de la population civile palestinienne».

«Israël» contrôle tous les flux d’aide internationale, vitale pour les 2,4 millions de Palestiniens de la bande de Gaza frappés par une crise humanitaire sans précédent.

L’entité «israélienne» les a interrompus le 2 mars, quelques jours avant la rupture d’un fragile cessez-le-feu après quinze mois de combats incessants.

Depuis lors, 91% de la population de Gaza est confrontée à une insécurité alimentaire critique, avec 345.000 personnes en phase 5, le stade le plus extrême de la famine, selon les données du Réseau des ONG palestiniennes.

«60.000 enfants ont besoin d'un traitement urgent contre la malnutrition», selon la même source.

Le Bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) a estimé la semaine dernière que la bande de Gaza connaissait «probablement la pire» situation humanitaire depuis le début du conflit le 7 octobre 2023.

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