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Tunisie: La caravane «Soumoud» en route pour briser le blocus de Gaza

Tunisie: La caravane «Soumoud» en route pour briser le blocus de Gaza
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Par AlAhed avec sites web

Dénommée «Soumoud», une caravane humanitaire massive a quitté lundi 9 juin la capitale, Tunis, en route vers la bande de Gaza, avec pour aspiration affichée de «briser le blocus imposé par l’occupation à Gaza».

Les nombreux participants à cette initiative organisée par la Coordination de l’action commune pour la Palestine, se sont rassemblés tôt dans la matinée du 9 juin devant le ministère du Tourisme, avant de prendre la route vers le poste frontalier de Ras Jedir au sud du pays.

Ce convoi terrestre réunira des personnalités syndicales et politiques, ainsi que des juristes, avocats, médecins, journalistes et membres d'organisations de jeunesse.

Plusieurs organisations tunisiennes, dont l'Union générale tunisienne du travail, le Syndicat des journalistes, l'Ordre national des avocats et la Ligue tunisienne des droits de l'homme, ont exprimé leur soutien à cette initiative et y participent activement.

Des milliers de candidats au départ

Des milliers de personnes originaires des pays du Maghreb ont également rejoint cette initiative, avec plus de 7 000 participants de différentes nationalités maghrébines, selon les données publiées par la coordination sur Facebook.

Le convoi terrestre comprend quelques 1 500 Tunisiens ainsi qu’environ de 200 Algériens qui portent un message «adressé à toutes les consciences libres de ce monde pour agir en faveur des palestiniens contre toutes les formes d’occupation et de génocide», explique l’activiste Wael Naouar, porte-parole de la caravane. Il a précisé que cette caravane vise par ailleurs à ouvrir des canaux de coordination avec des organisations humanitaires arabes et internationales afin de faciliter les efforts de secours.

Le convoi compte traverser plusieurs régions et gouvernorats tunisiens avant d’entrer dans un premier temps en Libye, en collaboration avec des ONG libyennes, avant de se diriger au terminal frontalier de Saloum, à l’est de la Libye, puis vers le territoire égyptien où certains observateurs restent dans l’expectative quant à l’autorisation des autorités du Caire.

Pensé comme un dernier recours, cette caravane principalement terrestre entend enfin mobiliser les efforts pour faire parvenir l’aide humanitaire actuellement entassée au point de passage de Rafah en Egypte.

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