Iran: Téhéran affirme avoir porté un coup sévère au «renseignement israélien»

Par AlAhed avec agences
Le ministère iranien du Renseignement a annoncé que l’acquisition récente d’une quantité significative de documents classifiés de l’entité sioniste constituait un triomphe sans précédent en matière de renseignement.
Cette opération, selon les déclarations officielles, a infligé un coup dur à l’entité sioniste, contribuant à affaiblir davantage son image de puissance invincible.
Le ministère iranien du Renseignement a souligné que cette réussite marque un tournant dans l’histoire des échecs de l’entité «israélienne» en matière de renseignement et de sécurité, la qualifiant de victoire «historique et unique» pour l’Axe de la Résistance.
Dans un communiqué publié mardi 10 juin, le ministère a détaillé les circonstances entourant cette opération, la qualifiant de «moment décisif» dans le contexte des défis auxquels l’entité sioniste est confrontée.
Il a été précisé que cette réussite survient à un moment où «Israël» tente de se présenter comme résistant à toute forme d’infiltration.
Les responsables iraniens ont mis en avant le fait que, malgré les efforts déployés pour sécuriser leurs systèmes de renseignement, «Israël» a été pris au dépourvu par l’opération «Déluge d’al-Aqsa», lancée par les combattants palestiniens qui ont mis à nu un fiasco sans précédent des services de renseignement et de sécurité «israéliens».
Ce communiqué met en lumière les failles du système de sécurité «israélien», qui, selon les autorités iraniennes, avait cru avoir neutralisé toutes les voies d’infiltration.
Le ministère iranien du Renseignement a ajouté que l’opération a été réalisée avec succès, contournant les protocoles de sécurité les plus rigoureux établis par l’entité «israélienne».
Il met en lumière la sophistication des méthodes employées pour accéder aux documents sensibles et les exfiltrer des territoires palestiniens occupés. «Les techniques mises en œuvre ont été si habilement conçues qu’elles ont réussi à déjouer les multiples couches de sécurité mises en place par l’entité sioniste, démontrant ainsi une planification minutieuse et une exécution précise de l’opération iranienne».
Et de souligner: «L’entité sioniste, particulièrement préoccupée par la protection de ces informations stratégiques, avait instauré des mesures de sécurité très strictes. Face à cette situation, les agents iraniens ont dû élaborer un plan complexe et hautement sophistiqué, dont la complexité dépasse non seulement la compréhension des autorités israéliennes, mais également la portée de ses mesures ostentatoires».
En outre, il a été rapporté que l’entité «israélienne» a récemment eu recours à l’arrestation de certains de ses propres colons, dans le cadre d’une manœuvre visant à redorer son image ternie.
Cette mesure a été perçue comme une réponse désespérée à la situation, mais elle s’est révélée totalement inefficace.
Ces arrestations, qui ont eu lieu ces derniers mois, ont été justifiées par les «forces de sécurité israéliennes» par des accusations selon lesquelles ces colons auraient collaboré avec les services de renseignement iraniens.
Le ministère a annoncé qu’une quantité importante de ces documents est déjà exploitée par les forces armées iraniennes.
De plus, il a été précisé que certaines portions de ces ressources pourraient être échangées avec des États amis ou fournies à des organisations qui s’opposent au sionisme.
En ce qui concerne le contenu des documents, bien qu’ils couvrent une variété de sujets, leur valeur est indéniablement stratégique, pratique, ainsi que scientifique et de recherche.
Parmi les informations révélées, certaines portent sur les programmes clandestins d’armement nucléaire illégaux de l’entité sioniste, englobant des détails sur ses installations, ses recherches, ainsi que ses interactions avec des institutions américaines et européennes.
Les plans nucléaires, tant actuels que futurs, sont également mentionnés, ce qui soulève des préoccupations quant à la sécurité régionale et mondiale.
Le ministère a également souligné que d’autres sections des documents contiennent des informations sur les programmes militaires et de missiles, ainsi que des dossiers techniques relatifs à des projets scientifiques et technologiques à double usage.
Ces documents incluent des noms, des profils, des photographies et des adresses de gestionnaires, de fonctionnaires et de scientifiques impliqués dans ces programmes.
Il est important de noter que ces révélations indiquent que l’entité sioniste recrute non seulement des «citoyens israéliens», mais également des chercheurs étrangers, dont l’identité a été mise en lumière.
Enfin, le ministère a annoncé que certaines parties de ce trésor d’informations seront publiées pour le grand public, tandis que les résultats scientifiques et de recherche pour un usage national seront partagés avec les institutions concernées.
Le communiqué souligne que les documents divulgués mettent en lumière l’ampleur du soutien apporté par les pays occidentaux aux programmes d’armement d’«Israël» ainsi qu’à son développement nucléaire.
Le ministère a exprimé son indignation face à l’hypocrisie de ces pays, qui depuis des décennies accusent l’Iran de viser des objectifs non pacifiques tout en exerçant des pressions sévères sur l’Iran sous de tels prétextes.
Les documents révèlent également le rôle actif joué par les États-Unis et certains pays européens en tant que bailleurs de fonds et partenaires dans la promotion des programmes d’armement de l’entité «israélienne».
Parmi les éléments les plus préoccupants, le communiqué mentionne les rapports fallacieux fournis par l’entité «israélienne» à divers organismes internationaux, qui prétendent que le programme nucléaire pacifique de l’Iran constitue une menace.
Ces allégations ont été reprises presque intégralement par ces organismes, ce qui soulève des doutes quant à leur impartialité.
En référence à l’enquête de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur des traces de l’uranium dans des sites nucléaires non déclarés en Iran, Téhéran a dénoncé ces accusations comme étant des fabrications «israéliennes», appelant l’agence à préserver son indépendance et à ne pas se laisser influencer par «Israël».