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La destruction va au-delà de la pierre: Un choc existentiel en «Israël»

La destruction va au-delà de la pierre: Un choc existentiel en «Israël»
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Par AlAhed

Des expressions telles que «recherche de disparus», «destruction massive» et «bâtiments démolis» commencent à apparaître dans les médias «israéliens». Ces termes, familiers au public au Liban et dans le monde entier, sont souvent associés à l'action d'«Israël » sur notre terre.

En effet, les images provenant de la Palestine occupée montrent ce que nous n'avions jamais vu auparavant dans l’entité «israélienne», malgré les efforts considérables de «Tel Aviv» pour interdire la prise de photos des lieux où tombent les missiles et des dégâts.

Ainsi, le monde, pas seulement «Israël» ressent un choc sans précédent: des bâtiments réduits à néant en un instant, des équipes de secours à la recherche de disparus, extrayant des corps et des blessés au milieu de l'émoi et de la tristesse. On constate une incapacité manifeste à comprendre ce qui se passe, alors que les «Israéliens» pensaient, tout au long d’années, qu'ils ne seraient jamais dans la position de «l'objet de l'action».

Cependant, les règles ont changé. La douleur qu'ils ont connue par le passé, de manière sporadique et à un rythme lent, se manifeste aujourd'hui de façon intense et rapide, ne leur laissant aucun moment pour assimiler la situation. Cela se produit à la vitesse des frappes de missiles, que leur «Dôme de fer» ne peut intercepter. Les missiles iraniens choisissent soigneusement leurs cibles, explosant et emportant avec eux tous leurs rêves.

«Israël» a déjà connu ce type de destruction auparavant, notamment lors de la «Bataille de ceux qui ont la détermination», dans les colonies du nord de la Palestine occupée, qui étaient vides de colons pendant la durée de la bataille — et le sont encore aujourd'hui. Le rythme des destructions était naturellement plus lent et loin de la couverture des médias qui étaient interdits de vérifier les dommages causés. Il semble qu’«Israël» a réussi, dans une certaine mesure, à dissimuler ses lourdes pertes dues aux roquettes du Hezbollah dans les colonies du nord.

Cependant, les efforts de dissimulation ont échoué avec l’arrivée de la première salve de l’opération « la Promesse honnête III » atteignant avec succès ses objectifs à «Tel-Aviv».

Les frappes se sont succédé minant la théorie selon laquelle les «Israéliens» pouvaient détruire et tuer où bon leur semblait, tout en protégeant leurs colons en toute sécurité.

Le pire scénario qui hantait les colons, lorsque les sirènes d'alarme retentissaient, était de se précipiter terrifiés vers les abris, de «se déplacer» des colonies du nord vers le centre, que ce soit pendant ou après une bataille avec la Résistance au Liban, ou des colonies de la bande de Gaza. L'idée que l'ensemble du territoire occupé soit désormais à la portée des missiles de la République islamique d'Iran, sans que les sionistes ne connaissent un seul instant de sécurité en attendant la prochaine salve, était inconcevable.

Ils se retrouvent avec des bâtiments réduits à néant et des infrastructures économiques hors service, certains piégés sous les décombres. Ces scènes étaient inédites pour eux, tout comme pour le reste du monde. Elles représentent littéralement un choc existentiel pour ceux qui avaient un jour pensé que cette entité hybride et barbare pouvait perdurer et rester à jamais protégée.

Ainsi, ces nouvelles réchauffent les cœurs et ces images réjouissent les yeux.

Par exemple, la veille, la chaîne 12 a rapporté que 20 personnes étaient toujours portées disparues sous les décombres à «Bat Yam», au sud de «Tel-Aviv», et que le nombre des personnes touchées par les missiles iraniens au cœur d'«Israël» s'élevait à 240, entre morts et blessés. Pendant que les médias «israéliens» titraient «Tel-Aviv sinistrée», le journal «Yediot Ahronot» a fait état «d'importants dégâts au sein de l'Institut Weizmann des sciences à la suite de l’explosion d'un missile iranien».

De plus, des sources gouvernementales de l'occupation ont indiqué que les rapports militaires et sécuritaires prévoyaient un nombre de morts variant entre 800 et 4000 colons d'ici la fin de cette phase actuelle du conflit avec l'Iran. Ces quelques échantillons d'actualités étaient accompagnés d'images et d'enregistrements montrant des scènes habituellement vues à Gaza, dans la banlieue sud de Beyrouth ainsi que dans les villages du sud du Liban et la Bekaa : des quartiers et des bâtiments noyés dans la destruction.

Alors que les sionistes sont plongés dans le choc, presque dans un état de stupeur, certains pro-sionistes au Liban ont choisi d'entrer dans un état de déni, évitant de reconnaitre la vérité. Ils préfèrent se concentrer sur les dégâts subis par la République islamique d'Iran, se vautrant dans la malice et espérant que cette destruction entraînera la chute de la République de la justice et du soutien des opprimés. D'autres s'efforcent de redorer l'image d'«Israël», qu'ils considèrent comme intouchable et invincible, menaçant de se venger de l'Iran pour son audace.

On peut comprendre le bouleversement de ceux-là, ayant toujours prospéré et vécu dans la bulle illusoire de «l'entité inexpugnable, invincible». Aujourd'hui, ils voient de leurs propres yeux ce qu'ils n'aiment pas !

 

 

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