Guerre Iran-«Israël»: Netanyahu voit une occasion «d’élargir les accords de paix»

Par AlAhed avec agences
Le «Premier ministre israélien», Benjamin Netanyahu, a dit jeudi soir 26 juillet dans une vidéo voir une occasion «d'élargir les accords de paix» d'«Israël» après la guerre avec l'Iran.
«Nous avons combattu avec détermination contre l'Iran, et nous avons obtenu une grande victoire. Cette victoire ouvre la voie pour élargir de manière spectaculaire les accords de paix», déclare Netanyahu dans cette vidéo diffusée par son bureau.
En 2020, les soi-disant «accords d'Abraham», parrainés par Donald Trump lors de son premier mandat à la Maison Blanche, ont mené à la normalisation des relations entre «Israël» et trois pays arabes : les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc.
Netanyahu, poursuivi pour corruption dans un procès au long cours, a demandé jeudi le report de ses prochaines auditions, son avocat arguant de «développements dans la région et le monde», après la guerre avec l'Iran et avec la poursuite de l’offensive à Gaza.
Avant la guerre à Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023, l'Arabie saoudite avait entamé des discussions avec Washington incluant le projet d'une normalisation avec «Israël», en échange d'un accord de sécurité et d'un soutien à son programme nucléaire civil.
Mais elle a conditionné depuis une telle démarche à l'établissement d'un État palestinien, rejeté par «Israël», éloignant la perspective d'un accord dans la guerre en cours.
Immédiatement après les frappes américaines sur les installations nucléaires iraniennes, un appel téléphonique à quatre s'est tenu entre le président Donald Trump, le secrétaire d'État Marco Rubio, le «Premier ministre israélien» Benjamin Netanyahou et le «ministre israélien» Ron Dermer. Selon «Israel Hayom», Trump et Netanyahou ont convenu des principes suivants :
Fin de la guerre à Gaza : La guerre se terminerait dans les deux semaines. Quatre pays arabes, dont l'Égypte et les Émirats, gouverneraient la bande de Gaza à la place du Hamas. Les dirigeants restants du Hamas seraient exilés et les captifs libérés.
Émigration : Plusieurs pays accueilleraient des Gazaouis souhaitant émigrer.
Extension des «accords d'Abraham»: La Syrie, l'Arabie saoudite et d'autres nations arabes reconnaîtraient «Israël».
Solution à deux États : «Israël» accepterait ce principe pour l'avenir, conditionné à des réformes de l'Autorité palestinienne.
Souveraineté en Cisjordanie occupée: Les États-Unis reconnaîtraient une certaine souveraineté «israélienne».
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