Yémen: Ansarullah menace d’une «riposte foudroyante» à toute attaque «israélienne»

Par AlAhed avec agences
Le mouvement de résistance yéménite Ansarullah a averti jeudi que toute nouvelle attaque «israélienne» contre le Yémen sera suivie d’une «riposte foudroyante» et d’un «coût élevé» pour l’ennemi.
Ali ad-Dilmi, membre du bureau politique d’Ansarullah, a estimé sur la chaîne al-Massirah, que les menaces du «criminel de guerre israélien» Benjamin Netanyahou ne sont que des «divagations médiatiques», révélant la panique et le désarroi de l’entité sioniste face au rôle actif du Yémen dans le soutien à la cause palestinienne, notamment à Gaza.
«Netanyahou sait très bien que toute aventure sioniste contre le Yémen entraînera une riposte foudroyante, et que le prix à payer sera très élevé, tout comme ce qui est arrivé aux États-Unis, contraintes de se retirer de la mer Rouge et d’Arabie suite aux frappes yéménites précises», a lancé Ali ad-Dilmi.
Le dirigeant yéménite a relativisé l’apport des services secrets «israéliens» dans une éventuelle attaque sur le Yémen car le contexte yéménite «agit comme un mur infranchissable face à toute tentative d’infiltration ou de recrutement», a-t-il assuré malgré la situation économique difficile que certains cherchent à exploiter dans le cadre de la guerre douce.
Ces déclarations interviennent en réponse aux propos du «ministre israélien de la Guerre», Yisrael Katz, qui a menacé de traiter Sanaa comme Téhéran assurant qu’il a ordonné «à l’armée de préparer un plan contre les Houthis».
Mardi dernier, Ansarullah avait affirmé poursuivre ses opérations militaires contre «Israël» tant que l’agression contre Gaza et le blocus persisteront, et ce malgré l’annonce américaine d’un cessez-le-feu entre «Israël» et l’Iran.
Le 13 juin, «Israël», avec le soutien direct des États-Unis, a lancé une agression contre l’Iran de 12 jours, ciblant des sites militaires, nucléaires, civils, ainsi que des assassinats de commandants militaires et de scientifiques nucléaires.
En riposte, l’Iran a frappé des installations militaires et de renseignement «israéliennes» à l’aide de missiles balistiques et de drones. Les États-Unis qui avaient affiché au début un refus à entrer dans une aventure militaire en Iran ont subitement changé d’avis en attaquant le 22 juin des sites nucléaires iraniens, poussant Téhéran à frapper la base militaire américaine d’al-Udeid au Qatar.
Finalement, Washington a annoncé le 24 juin un cessez-le-feu entre «Tel-Aviv» et Téhéran.
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