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Iran: Funérailles nationales «historiques» pour les martyrs de la guerre contre «Israël»

Iran: Funérailles nationales «historiques» pour les martyrs de la guerre contre «Israël»
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Par AlAhed avec agences

Les funérailles nationales d'une soixantaine de hauts gradés, de scientifiques du nucléaire et de civils assassinés par «Israël» pendant la guerre ont débuté samedi en Iran au cinquième jour d'un cessez-le-feu annoncé unilatéralement par «Tel-Aviv», dans le cadre d’un accord négocié par Washington.

Aux premières heures du jour, une foule immense s'est rassemblée dans le centre de Téhéran autour des cortèges funéraires des «martyrs de la guerre imposée par l’entité sioniste».

Le cortège parti de la place Enghelab (Révolution) s'est rendu place Azadi (Liberté), distante de 11 kilomètres, sur fond de musique iranienne accompagnant l'éloge funèbre.

Les cercueils sont recouverts de drapeaux iraniens et portent des portraits des commandants assassinés en uniforme.

Le président iranien Massoud Pezeshkian a participé aux cérémonies qui ont débuté à 08H00 (04H30 GMT).

La télévision d'Etat a également montré le général Esmaïl Qaani, responsable de la Force Qods, la branche des opérations extérieures des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique.

Ali Shamkhani, blessé durant la guerre et un des conseillers du Leader de la Révolution islamique, l'imam sayyed Ali Khamenei, a lui été aperçu avec une canne.

Dans la rue, des milliers d'Iraniens brandissent des drapeaux de la République islamique, le poing levé, scandant «mort à Israël» et «mort à l'Amérique».

«Boom boom Tel-Aviv», indique une banderole, en référence aux missiles iraniens tirés sur l’entité «israélienne» en représailles à ses attaques contre l'Iran.

Des répliques de missiles sont exposés samedi dans le cortège.

Des drapeaux «israéliens» et américains ont été piétinés par des participants.

«Historique»

Israël a déclenché le 13 juin une agression non provoquée contre la capitale Téhéran et d'autres villes iraniennes, assassinant plusieurs hauts commandants, scientifiques nucléaires et citoyens ordinaires iraniens.

«Les Iraniens ont donné de leur sang, pas leur terre; ils ont donné leurs proches, pas leur honneur; ils ont résisté à une pluie de bombes de mille tonnes, mais ils ne se sont pas rendus», a écrit le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi sur son compte Instagram, ajoutant que l'Iran ne connaît pas le mot «reddition».

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, qui a assisté à la procession, a pour sa part rendu un vibrant hommage aux martyrs dans un message sur X. «Aujourd'hui, le peuple zélé d'Iran porte sur ses épaules avec une tristesse et une autorité lourdes mais inébranlables certains de ses fils et filles les plus purs et les plus patriotes - commandants, élites, athlètes, femmes et enfants de cette terre - qui ont été tués en martyre pendant la guerre imposée par l’entité sioniste agresseur, et avec un respect indescriptible, ils les déposent sur le sol de leur patrie comme des héros mythiques ; afin que chacun puisse devenir une graine pour la croissance d'autres héros».

Samedi «sera un jour historique pour l'Iran islamique et l'histoire de la révolution», a assuré vendredi à la télévision nationale Mohsen Mahmoudi, un responsable religieux pour la province de Téhéran.

Plus de 600 martyrs

Parmi les martyrs figure le général de division Mohammad Bagheri, chef d’état-major des forces armées iraniennes. Il sera enterré aux côtés de sa femme et de sa fille, journaliste pour un média local, toutes deux tombées en martyre lors d'une attaque «israélienne» à Téhéran.

Le scientifique nucléaire Mohammad Mehdi Tehranchi, également assassiné lors de l'agression sauvage «israélienne», sera enterré avec sa femme.

Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de division Hossein Salami, qui a été assassiné le premier jour de l'agression non provoquée, sera également enterré après la cérémonie de samedi - qui honorera également au moins 30 autres hauts commandants.

Parmi les 60 personnes qui seront inhumées après la cérémonie, quatre sont des enfants.

Selon le ministère iranien de la Santé, au moins 627 personnes ont été tuées et près de 4.900 blessées parmi la population civile durant les 12 jours de l’agression «israélo»-américaine.

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