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Les universités belges réclament la révision de l’accord d’association entre l’UE et «Israël»

Les universités belges réclament la révision de l’accord d’association entre l’UE et «Israël»
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Par AlAhed avec sites web

Dans une lettre adressée mercredi 14 mai au vice-Premier ministre et ministre des Affaires Etrangères Maxime Prévot (Les Engagés), les universités belges, par le biais du Conseil des rectrices et recteurs francophones (Cref) et du Vlaamse Interuniversitaire Raad (VLIR), appellent le gouvernement à plaider pour la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne (UE) et «Israël».

Cette demande intervient à quelques jours du Conseil des Affaires étrangères de l’UE, prévu le 20 mai, qui doit évaluer le respect par «Israël» de l’article 2 de l’accord, relatif aux droits humains.

Les universités mettent en avant les «violations persistantes» des droits humains commises par «Israël» dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, telles que constatées par plusieurs instances internationales. Selon les signataires, le maintien de l’accord est perçu comme une «forme de légitimation d’un gouvernement qui se rend coupable de graves violations des droits humains et qui entrave même l’acheminement de l’aide humanitaire a la population palestinienne». Aux yeux du Cref et du VLIR, une telle situation est «totalement incompatible avec les valeurs fondamentales de l’Union européenne».

Une procédure plus transparente

Le Cref et le VLIR rappellent également avoir interpellé la Commission européenne à plusieurs reprises pour réclamer une procédure transparente de contrôle des partenaires israéliens dans le cadre du programme de recherche Horizon Europe. Ils déplorent l’approche «minimaliste» de la Commission qui, selon eux, se contente de surveiller le respect des droits humains uniquement dans le périmètre des projets de recherche concernés.

Les universités jugent qu’une suspension de l’accord d’association offrirait un «instrument juridiquement sûr et durable» pour agir en cohérence avec les principes éthiques en jeu. Elles demandent également à M. Prévot «d’insister» auprès de la Commission européenne pour qu’elle mette en place un outil d’évaluation des droits humains permettant d’examiner de manière proactive les nouveaux partenariats de recherche ou les éventuelles prolongations de partenariats existants.

Samedi dernier, Jean-Noël Barrot, le ministre français des Affaires étrangères, a lui aussi exprimé son soutien à l’initiative diplomatique entreprise par les Pays- Bas en vue du réexamen de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël.

 

 

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