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Gaza: Le Hamas prêt à reprendre les discussions pour une trêve, l’OMS lance un appel urgent pour protéger deux des derniers hôpitaux

Gaza: Le Hamas prêt à reprendre les discussions pour une trêve, l’OMS lance un appel urgent pour protéger deux des derniers hôpitaux
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Par AlAhed avec AFP

Le Hamas s'est dit prêt jeudi soir à de nouvelles discussions «sérieuses» pour une trêve dans la bande de Gaza, où la Défense civile a fait état jeudi de 37 personnes tombées en martyre par des frappes «israéliennes».

Après bientôt 20 mois d'une guerre dévastatrice, la pression internationale se renforce pour qu'«Israël» cesse son offensive et rouvre les vannes humanitaires.

Le Hamas est pour sa part prêt à entamer un nouveau cycle de discussions, «sérieuses» pour parvenir à un accord de trêve à Gaza, a déclaré son négociateur en chef, Khalil al-Hayya, dans un message vidéo diffusé jeudi soir.

La Défense civile de la bande de Gaza avait auparavant fait état de la mort de 37 personnes dans des frappes «israéliennes» à travers la bande de Gaza.

La situation humanitaire est désastreuse dans le territoire palestinien, affamé par un blocus de plus de deux mois imposé par «Israël», seulement partiellement assoupli la semaine dernière.

Appel urgent pour protéger deux des derniers hôpitaux de Gaza

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé un appel aux autorités «israéliennes» pour «la protection urgente» de l’hôpital Al-Nasser et de l’hôpital Al-Amal, dans un message sur le réseau social X.

Al-Nasser et Al-Amal «sont les deux derniers hôpitaux publics encore en activité à Khan Younès [dans le sud du territoire palestinien], où vit actuellement la majeure partie de la population. Sans eux, elle perdra l’accès aux services de santé essentiels», met en garde l’OMS.

L’OMS, qui «alerte sur l’effondrement du système de santé de la bande de Gaza», souligne qu’Al-Nasser, le plus important hôpital de référence encore en activité à Gaza, et l’hôpital Al-Amal, «risquent de devenir inopérants». Et l’organisation onusienne souligne qu’il n’y a déjà plus aucun hôpital opérationnel dans le nord de Gaza.

Selon l’OMS, les deux centres de soins n’ont pas reçu l’ordre d’évacuer mais ils se trouvent « à l’intérieur ou juste à l’extérieur de la zone d’évacuation annoncée le 2 juin » par les autorités «israéliennes». Celles-ci ont informé le ministère de la santé de Gaza «que les voies d’accès menant aux deux hôpitaux seront bloquées» et par conséquent il sera «difficile ou impossible» au personnel soignant et aux nouveaux malades d’y accéder.

«Si la situation se détériore davantage, les deux hôpitaux risquent fortement de devenir inopérants, en raison des restrictions de mouvement, de l’insécurité et de l’incapacité de l’OMS et de ses partenaires à réapprovisionner ou à transférer les patients», souligne encore le message.

Selon l’OMS, les deux hôpitaux fonctionnent au-delà de leurs capacités, alors que les blessés continuent d’affluer et qu’il «y a une grave pénurie» de médicaments et de fournitures médicales.

«La fermeture des hôpitaux aurait des conséquences désastreuses pour les patients nécessitant des soins chirurgicaux, des soins intensifs, des services de transfusion sanguine, des soins contre le cancer et des dialyses», souligne l’OMS.

Et, selon l’organisation onusienne, leur fermeture entraînerait une perte de 490 lits, portant le nombre total de lits pour l’ensemble du territoire «à moins de 1 400 [soit 40 % de moins qu’avant le début du conflit], pour l’ensemble de la population de 2 millions d’habitants».

 

 

 

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