Riposte iranienne: «Nous ferons vivre l’enfer à l’ennemi sioniste», promet Qalibaf

Par AlAhed avec agences
Sur fond de l’agression «israélienne» contre l’Iran, le président du Parlement iranien, Mohammad Baqer Qalibaf, a déclaré que les forces armées iraniennes feront regretter l’ennemi sioniste «sauvage», qui ne respecte aucune ligne rouge.
S'exprimant lors d'une séance publique du Parlement, ce lundi 16 juin, M. Qalibaf a indiqué que le cauchemar des sionistes et la grande peur des auteurs et instigateurs des crimes contre le pays perdureront jusqu'à ce que l'agresseur regrette de son acte et soit puni.
Le président du Parlement a ajouté que les forces iraniennes feraient vivre l'enfer à l'ennemi sioniste et que le monde serait témoin de sa misère.
«Nous devons tous comprendre que nous nous trouvons dans une situation spéciale et que notre ennemi sauvage ne respecte aucune ligne rouge. Bien que la victoire finale soit certaine, il est naturel que ce chemin connaisse des hauts et des bas», a-t-il souligné.
Il a fait l’éloge de la nation iranienne qui, de diverses ethnies et tendances, s'est unie face à l'ennemi sauvage et a soutenu les forces armées.
«Les forces du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) et de l'armée avaient démontré au monde leur grande puissance et leurs prouesses militaires sous la direction avisée du Leader de la Révolution islamique, l'imam sayyed Ali Khamenei, et ont tourné en dérision le mythe de l'invulnérabilité de l’entité israélienne», s’est félicité M. Qalibaf.
Néanmoins, le président du Parlement iranien a averti que l’ennemi mène ses actes d'agression dans le cadre d'une guerre hybride concentrée sur la guerre cognitive.
Le CGRI a lancé son opération de représailles, baptisée Promesse Honnête III, dans la soirée du vendredi 13 juin, quelques heures après que l’entité «israélienne», soutenue par les États-Unis, a lancé une agression militaire de grande ampleur contre plusieurs sites en Iran, ciblant des installations nucléaires, des infrastructures militaires et des immeubles résidentiels à Téhéran ainsi que dans d'autres villes du pays.
Les frappes de représailles iraniennes ont débuté peu après un discours télévisé du Leader de la Révolution islamique, l’imam sayyed Ali Khamenei, qui a déclaré que l’entité sioniste avait commis une «grave erreur» dont les conséquences le conduiront vers une situation sans issue.
Le Leader a déclaré que le peuple iranien vengera le sang de ses martyrs et l’agression contre son pays.
L’agression «israélienne» a entraîné l'assassinat de nombreux commandants militaires iraniens de haut rang, de scientifiques nucléaires et de civils, dont des enfants et des femmes.
Parmi les hauts commandants militaires iraniens martyrs figurent le chef d’état-major des forces armées, le général de division Mohammad Hossein Bagheri, le commandant en chef du CGRI, le général de division Hossein Salami, le commandant de la Force aérospatiale du CGRI, le général de brigade Amir Ali Hajizadeh, le chef du quartier général central Khatam al-Anbiya, le général Gholam Ali Rashid, ainsi que six scientifiques nucléaires chevronnés, y compris Mohammad Mahdi Tehranchi et Fereydoun Abbassi.
Comments
