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Lapid : «Nous avons échoué à Gaza et la guerre est dans une voie sans issue»

Lapid : «Nous avons échoué à Gaza et la guerre est dans une voie sans issue»
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_timedepuis un jour
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Par AlAhed avec agences

Le chef de l'opposition «israélienne» Yair Lapid a déclaré jeudi 26 juin que «Tel-Aviv» avait échoué dans la bande de Gaza et que «la guerre était dans une voie sans issue», appelant à mettre fin à la guerre afin de récupérer les captifs.

Dans un message sur la plateforme X, il a affirmé que «ce que nous faisons actuellement (à Gaza) ne fonctionne pas. La guerre est dans l'impasse».

«Il est temps de mettre fin à la guerre à Gaza. Les dirigeants doivent savoir quand est-ce qu'il faut changer de stratégie dès lors qu'elle ne fonctionne plus», a-t-il poursuivi.

«Il n’est pas juste de laisser des soldats israéliens à l’intérieur de Gaza comme cibles de nouvelles attaques», a-t-il ajouté.

Les propos de Lapid font suite à la mort de sept soldats «israéliens» à bord d'un véhicule blindé de transport de troupes, dans une embuscade soigneusement planifiée, menée mardi par les Brigades al-Qassam, branche armée du Hamas, à Khan Younes, au sud de la bande de Gaza.

Cette embuscade a suscité des réactions de colère contre le «gouvernement» de Benyamin Netanyahou. Les familles des sept soldats ont accusé le commandement de l'armée de «négligence grave» ayant conduit à la mort de leurs fils et ont demandé une enquête immédiate sur l'incident.

«Personne ne comprend plus ce que nous gagnons dans tout cela», a déclaré Lapid.

«Il est temps de ramener les prisonniers, de parvenir à un accord et de mettre fin aux combats», a-t-il ajouté.

«Tel-Aviv» estime à 50 le nombre de captifs «israéliens» à Gaza, dont 20 sont encore en vie.

Parallèlement, plus de 10 400 Palestiniens croupissent dans ses prisons, souffrant de torture, de famine et de négligence médicale. Nombre d'entre eux sont décédés, selon les médias et les organisations de défense des droits de l'homme palestiniennes.

L'opposition «israélienne» et les familles des prisonniers affirment que Netanyahou poursuit la guerre par déférence envers la faction la plus extrémiste de la droite au sein de son «gouvernement», pour faire valoir ses intérêts politiques personnels, en particulier son maintien au pouvoir.

Lapid a renouvelé son appel à «l'implication de l'Égypte dans l'administration de la bande de Gaza dans le cadre des accords d'après-guerre».

«Nous devons permettre à l'Egypte d'administrer la bande de Gaza pendant que l'armée israélienne se redéploie autour de Gaza pour dissuader les menaces, empêcher la contrebande et étouffer le Hamas économiquement», a-t-il déclaré.

«Nous éliminerons le Hamas, non pas en épuisant nos soldats à l’intérieur de la bande de Gaza, mais plutôt grâce à la ruse, à l’organisation et au timing approprié», a-t-il poursuivi.

En février dernier, l’Égypte avait rejeté une proposition visant à prendre le contrôle de Gaza pendant une période donnée, après que Lapid a appelé le Caire à prendre le contrôle de l’enclave palestinienne pendant 15 ans en échange de l’annulation de ses dettes extérieures.

Les déclarations de Lapid interviennent dans un contexte d'analyses et d'appels régionaux et internationaux qui considèrent la fin de la récente guerre de 12 jours entre l'Iran et «Israël» comme une occasion en or de recentrer l'attention sur les efforts visant à parvenir à un cessez-le-feu permanent à Gaza.

Cela coïncide également avec les déclarations du président américain Donald Trump, exprimant sa conviction que la conclusion d'un accord pour mettre fin à la guerre à Gaza était «très imminente».

Depuis le 7 octobre 2023, «Israël», avec le soutien américain, commet un génocide à Gaza, faisant plus de 188 000 victimes entre martyrs et blessés parmi les Palestiniens, la plupart sont des enfants et des femmes, et plus de 11 000 disparus, en plus de centaines de milliers de personnes déplacées et d’une famine qui a coûté la vie à de nombreuses personnes, y compris des enfants.

«Israël» assiège Gaza depuis 18 ans, laissant environ 1,5 million de Palestiniens sur une population d’environ 2,4 millions dans la bande de Gaza sans abri, alors que leurs maisons ont été détruites lors de la guerre d’extermination.

 

 

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