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Les États-Unis sanctionnent quatre juges de la CPI pour leurs poursuites contre «Israël»

Les États-Unis sanctionnent quatre juges de la CPI pour leurs poursuites contre «Israël»
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Par AlAhed avec agences

Le gouvernement américain sanctionne quatre juges de la Cour pénale internationale (CPI), l’accusant d’«actions illégitimes» envers les États-Unis et «Israël», ce jeudi 5 juin.

Cette décision fait suite à un décret signé par Donald Trump en février, estimant que la CPI a «engagé des actions illégales et sans fondement contre l’Amérique» et son «proche allié Israël». Les sanctions interdisent notamment l’entrée des magistrats sur le territoire américain et prévoient le gel de leurs avoirs.

C’est le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, qui a annoncé les sanctions contre quatre magistrats de la Cour pénale internationale dans un communiqué, ce jeudi 5 juin 2025. Selon Washington, les procédures qu’elles ont engagées concernant des soldats américains ou l’exécutif «israélien» étaient «illégitimes» et «politisées».

Les juges ciblées sont Solomy Balungi Bossa de l’Ouganda, Luz Del Carmen Ibanez Carranza du Pérou, Reine Adelaide Sophie Alapini Gansou du Bénin et Beti Hohler, de Slovénie qui ont autorisé la CPI à émettre des mandats d’arrêt contre le «Premier ministre israélien», Benyamin Netanyahou, et son «ancien ministre de la Guerre», Yoav Gallant.

Elles avaient estimé qu’il y avait des «motifs raisonnables» de soupçonner de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité dans la guerre à Gaza.

«Une tentative de porter atteinte à l'indépendance de l'institution»

La Cour pénale internationale (CPI) a condamné ces sanctions, les qualifiant de «tentative manifeste» de porter atteinte à l’indépendance de cette institution.

«Ces mesures constituent une tentative manifeste de porter atteinte à l'indépendance d'une institution judiciaire internationale qui opère sous le mandat de 125 États parties du monde entier», a déclaré la Cour dans son communiqué.

«La CPI soutient pleinement son personnel et poursuivra son travail sans se laisser décourager», a ajouté l'institution.

«Cibler ceux qui œuvrent pour la justice ne contribue en rien à aider les civils pris au piège des conflits. Cela ne fait qu'enhardir ceux qui croient pouvoir agir en toute impunité», a-t-elle poursuivi.

La guerre menée par «Israël» contre la bande de Gaza a débuté le 7 octobre 2023, à la suite de l’opération menée par le Hamas en réponse à des décennies d’occupation et d’exactions contre le peuple palestinien.

Depuis, selon le ministère de la Santé de Gaza, plus de 54 677 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, ont été tués, et 125 530 autres blessés dans les bombardements «israéliens».

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